Carte de l’industrie nucléaire en France

Carte de l’industrie nucléaire en France, mise en place dans les années 1950 et 1960 avec la mise en service de réacteurs à uranium naturel graphite gaz (Marcoule, Chinon, Saint-Laurent et Bugey), d’un réacteur à eau lourde (Brennilis) et de Chooz A, un réacteur à eau pressurisée (REP).

Carte des centrales nucléaires françaises, classées par types.

Après le déploiement du programme nucléaire militaire, l’industrie nucléaire est progressivement devenue la principale source de production d’électricité en France. Le nucléaire couvre, en 2016, 72 % de la production française d’électricité, qui représente elle-même 27 % de la consommation finale d’énergie du pays.

La filière nucléaire française rassemble 2 500 entreprises employant en 2015 près de 220 000 salariés (emplois directs et indirects) particulièrement qualifiés et génère un chiffre d’affaires de 50 Md€ dont 14 Md€ de valeur ajoutée, selon la direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie et des Finances.

La France décide de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025, lors de l’adoption de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015. Le gouvernement a acté, en , du report au-delà de 2025 de la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50 % de la production d’électricité, dont le calendrier a été fixé en 2019 par la programmation pluriannuelle de l’énergie, avec report à 2035 de l’objectif de 50 %. En 2020, la centrale nucléaire de Fessenheim, première centrale REP de la filière à 900 MW de France, est mise définitivement à l’arrêt.

En février 2022, le président Macron annonce la relance d’un programme nucléaire de six nouveaux réacteurs.

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