La géographie des Alpes-Maritimes est très contrastée. Comme son nom l’indique, la plus grande partie du département fait partie de l’ensemble topographique des Alpes – y compris les Alpes Maritimes – mais il a aussi la particularité d’être un département côtier avec sa façade méditerranéenne. La zone côtière, urbanisée et densément peuplée (en rouge sur la carte), regroupe toutes les villes d’une agglomération quasi continue de Cannes à Menton, tandis que la zone montagneuse plus vaste mais peu peuplée (vert clair) est entièrement rurale à l’exception de les trois grandes stations de Valberg (créée en 1936), Auron (créée en 1937) et Isola 2000 (créée en 1971).
Le point culminant du département est la Cime du Gélas (3 143 mètres) à la frontière franco-italienne qui domine la vallée des Merveilles plus à l’est. Le sommet du Monte Argentera est plus haut à 3 297 mètres d’altitude, mais il est situé en Italie. Il y a aussi le mont Mounier (2 817 mètres) qui domine au sud le vaste Dôme de Barrot, formé d’un massif de plus de 900 mètres d’épaisseur d’argilites rouges profondément échancrées par les gorges du Daluis et du Cians. Sauf en hiver, quatre cols permettent de passer au nord du massif du Mercantour/Argentera dont l’imposante barrière de 62 kilomètres est recouverte de neige hivernale visible depuis la côte. Par l’ouest, la Route des Grandes Alpes pénètre d’abord dans le col de la Cayolle (2 326 mètres) en direction des Alpes et des sources du Var sur la commune d’Entraunes. Puis l’itinéraire suit le Col de la Bonette – le plus haut col d’Europe à 2 715 mètres – pour rejoindre la vallée de la Tinée puis l’Ubaye. Plus à l’est, le col de la Lombarde (2 350 mètres) au-dessus d’Isola 2000 permet d’accéder au sanctuaire de Sainte-Anne de Vinadio en Italie. Enfin, à son extrémité orientale, le col de Tende (1 871 mètres) relie Cuneo en Italie.
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