Les limites du département de la Charente coïncident avec celles du bassin supérieur et moyen du fleuve Charente, qui prend sa source à quelques kilomètres dans le département voisin de la Haute-Vienne.
De son lieu de source jusqu’à Mansle, la pente de la Charente est forte et les méandres sont de faible développement.
Au nord d’Angoulême, où la vallée prend le nom du Val d’Angoumois, puis en Saintonge, la pente de la Charente est faible et régulière et le fleuve paresse dans de très larges et nombreux méandres.
Les affluents de la Charente sont de plusieurs types :
À chaque période hivernale, les crues sont habituelles où l’eau recouvre les vallées de la Charente et de ses affluents caractérisées par des marais et des prairies inondables, appelées localement les prées. Lors des crues exceptionnelles qui ont lieu environ tous les vingt ans, il n’est pas rare de voir les routes coupées et les bas quartiers des villes comme Angoulême, Jarnac et Cognac complètement inondés. Ces crues peuvent parfois revêtir des aspects spectaculaires comme en 1960, ou encore en 1982, année considérée comme la «crue du siècle». Lors de ces crues centennales, et même décennales, la vallée de la Charente avec ses prairies inondables ne forment plus que ce qui ressemble à un immense lac de Châteauneuf-sur-Charente jusqu’à son estuaire.
D’Angoulême à Saintes une vingtaine d’ouvrages, formés par les écluses, canaux de dérivation et barrages, rendent le fleuve navigable qui est aujourd’hui uniquement réservé à la navigation fluviale de plaisance.
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