Géographie de la Sarthe
La Sarthe est une zone de transition entre le Massif armoricain, le Val de Loire et le Bassin parisien présentant ainsi une certaine diversité de paysages. L’atlas de paysages de la Sarthe recense douze unités paysagères au sein du département. Celles-ci sont définies selon leurs critères identitaires. Le département est marqué par une couverture boisée de 107 589 ha, soit 17,22 % de son territoire. Quatre forêts domaniales sont recensées : la forêt de Bercé, la forêt de Sillé, la forêt de Perseigne et la forêt de Charnie.
Le nord-ouest du département, situé dans le Massif armoricain, est constitué essentiellement de grès cambrien ainsi que de schistes précambriens dans la région de Sillé-le-Guillaume. Le reste du territoire est inclus dans le vaste ensemble sédimentaire du Bassin parisien. Le bassin houiller de Laval daté du Culm, du Viséen supérieur et du Namurien (daté entre -346 et -315 millions d’années). Les formations jurassiques, essentiellement des marnes et des calcaires, sont présentes dans le Nord-Est du département. La majeure partie du territoire est constituée des formations crétacées datant du Cénomanien : des argiles à minerai entre Ballon et Bonnétable ainsi qu’entre Connerré et La Ferté-Bernard, sables agglomérés en grès dans le sud-est du département, argiles à silex sur le plateau de Bonnétable, marnes micassées au sud du plateau de Saint-Calais et tuffeau en vallée du Loir. Les formations éocènes sont présentes au sud-ouest, sur le plateau de La Fontaine-Saint-Martin, alors que les principales rivières sarthoises, le Loir, la Sarthe et l’Huisne ont creusé de larges plaines alluviales.
Les points les plus hauts se situent dans la partie nord du département : le belvédère de Perseigne, à Villaines-la-Carelle, point culminant du département (341 m), le mont du Haut-Fourché à Saint-Léonard-des-Bois, plus haut sommet des Alpes mancelles (216 m). Le point le plus bas est situé sur la Sarthe, lorsque celle-ci quitte le département à Précigné (20 m).
© 2024