Carte physique de la Normandie

Géographie de la Normandie

La Normandie se trouve dans l’ouest du continent européen et dans le Nord-Ouest de la France.

Carte topographique de la Normandie.

Ses deux façades maritimes (au nord et à l’ouest), de 603 km de longueur, font face à la Manche. À l’ouest de la péninsule du Cotentin se trouvent les îles Anglo-Normandes. Les territoires limitrophes sont, en commençant par le sud-ouest et en allant vers l’est : la Bretagne (Ille-et-Vilaine), les Pays de la Loire (Mayenne, Sarthe), le Centre-Val de Loire (Eure-et-Loir), l’Île-de-France (Yvelines, Val-d’Oise) et la Picardie (Oise, Somme).

Les côtes maritimes normandes présentent des aspects très divers. Le long de la côte d’Albâtre, les hautes falaises du pays de Caux, au pied desquelles s’étendent des plages de galets, sont de véritables murs verticaux de craie et de silex, parfois échancrées par des valleuses abritant quelques ports, notamment Dieppe et Fécamp. La côte Fleurie et la côte de Nacre offrent de nombreuses stations balnéaires et de vastes plages de sable fin (Deauville, Trouville, Courseulles-sur-Mer). La Manche présente à la fois des promontoires cristallins élevés dans le nord du Cotentin (La Hague) et des parties de littoral bas et sablonneux (vers Saint-Vaast et le mont Saint-Michel). La Côte des Havres, sur la côte occidentale du Cotentin, présente des caractéristiques permettant le développement de vasières et de prés salés.

Pour leur importance historique, les plages du Débarquement font partie d’un bien proposé au patrimoine mondial en vue d’un classement dont la candidature est officiellement déposée par le gouvernement français en 2018.

La Normandie connaît une importante érosion de son littoral qui est en grande partie liée à l’anthropisation. Environ 60 % des plages de la région ont tendance à reculer. L’érosion la plus active concerne le littoral compris entre la baie du Mont-Saint-Michel et le cap de la Hague, à l’ouest du département de la Manche : le recul peut aller jusqu’à cinq mètres par an en moyenne. Sur les falaises de craie de Seine-Maritime, le recul est de 20 cm/an en moyenne.

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