L’altitude moyenne du continent se rapproche de près de 600 m au-dessus du niveau de la mer, à peu près proche de l’altitude moyenne de l’Amérique du Nord et du Sud, mais considérablement inférieure à celle de l’Asie, 950 m. Contrairement à d’autres continents, il est marqué par la superficie relativement petite de terrains très hauts ou très bas, les terres de moins de 180 m occupant une partie inhabituellement petite de la surface; tandis que non seulement les altitudes les plus élevées sont inférieures à celles de l’Asie ou de l’Amérique du Sud, mais la superficie de plus de 3 000 m est également assez insignifiante, étant représentée presque entièrement par des pics et des chaînes de montagnes individuels. Les plateaux modérément élevés sont donc le trait caractéristique du continent, bien que la surface de ceux-ci soit interrompue par des pics et des crêtes plus élevés. (Ces pics et crêtes isolés sont si répandus qu’un terme spécialisé [Inselberg-Landschaft, paysage de montagne insulaire] a été adopté en Allemagne pour décrire ce type de pays, que l’on pense être en grande partie le résultat de l’action du vent.)
En règle générale, les hauts plateaux se situent à l’est et au sud, tandis qu’une décroissance progressive de l’altitude vers l’ouest et le nord est observable. Outre les basses terres et la chaîne de montagnes de l’Atlas, le continent peut être divisé en deux régions de plateaux supérieurs et inférieurs, la ligne de démarcation (quelque peu concave au nord-ouest) allant du milieu de la mer Rouge à environ 6 degrés au sud sur la côte ouest.
L’Afrique peut être divisée en plusieurs grandes régions, selon les écoles :
Plateaux d’Afrique
Les plateaux du sud et de l’est se situent à une altitude moyenne de 1 000 mètres et tombent rarement en dessous des 600 m. Le plateau sud-africain, autour du 12e parallèle sud, est bordé à l’est, à l’ouest et au sud par de hautes falaises tombant brutalement vers la mer. Au sud, trois escarpements successifs en paliers séparent le plateau de la plaine côtière et de la mer. Le plus grand d’entre eux, le Grand Karoo, est une région aride et infertile. Une partie du plateau lui-même est formé du désert du Kalahari.
Vers le nord-est, le plateau sud-africain rejoint celui d’Afrique de l’Est, composé d’une succession de chaînes montagneuses, de plaines et de dépressions et creusé du nord au sud par les deux branches du rift africain, occupé dans sa partie basse par les Grands Lacs (lac Tanganyika, lac Victoria, lac Malawi, lac Édouard, lac Albert et lac Kivu). Après avoir longé le lac Victoria sur chaque rive, les deux branches se rejoignent au niveau du nord du lac Malawi pour former une vallée unique. La vallée du rift est parsemée de volcans, dont le Kilimandjaro (éteint), point culminant du continent à 5 889 mètres.
Les plateaux d’Éthiopie constituent la troisième zone de hauts plateaux et la plus grande région d’altitude, descendant rarement en dessous de 1 500 mètres et dont les sommets atteignent 4 600 à 4 900 mètres. Ils sont situés juste à l’ouest du grand rift, dont le prolongement vers le nord longe l’escarpement oriental sur sa trajectoire vers la mer Rouge. Le centre est constitué d’un bassin circulaire occupé par le lac Tana.
À l’est comme à l’ouest du continent, les hauts plateaux sont bordés par des bandes de terre parallèles à la côte. Les plateaux d’Éthiopie continuent vers le nord le long de la mer Rouge en une série de crêtes atteignant parfois 2 000 mètres d’altitude. À l’ouest, le plateau est plus large, mais aussi moins élevé. Les zones les plus montagneuses se trouvent près du creux du golfe de Guinée, avec des altitudes à 1 800 voire 2 400 mètres. Le mont Cameroun, point culminant de l’Afrique centrale à 4 095 mètres, est le sommet d’une chaîne volcanique qui se prolonge dans l’océan Atlantique avec les îles d’Annobón, Sao Tomé, Principe et Bioko. Vers l’extrême ouest, la chaîne du Fouta-Djalon donne naissance à de nombreux fleuves.
Plaines d’Afrique
La zone entre les massifs côtiers de l’est et de l’ouest, principalement désertique au nord du 17e parallèle, se divise en deux bassins séparés par des bandes montagneuses, dont l’une parcourt l’Afrique du Nord sur une ligne correspondant grossièrement à l’axe incurvé du continent. Le plus marqué de ces bassins est le bassin du Congo, qui occupe une région circulaire de part et d’autre de l’équateur et qui fut probablement une mer intérieure.
Au-delà de 17e de latitude nord, le Sahara, plus grand désert du monde, occupe 9 000 000 de km2, de l’Atlantique à la mer Rouge. D’altitude peu élevée en moyenne, on y trouve néanmoins des chaînes montagneuses dont les sommets atteignent 2 400 mètres. Il est délimité au nord-ouest par le massif de l’Atlas, et séparé de la mer Méditerranée au nord-est par un plateau rocheux dont l’extrémité orientale fait place au delta du Nil. De nombreux oueds se dirigent vers le Sahara depuis le versant intérieur de l’Atlas.
Le Sahara est bordé au sud par une bande de terre aride, parcourant comme lui l’Afrique d’est en ouest en traversant huit pays: le Sahel.
Hydrographie d’Afrique
Une des caractéristiques géographiques les plus marquantes de l’Afrique est que le tiers environ de sa superficie est absolument dépourvu d’hydrographie, soit près de 10 millions de km² ce qui correspond à une superficie totale supérieure à celle des États-Unis ou de la Chine. Ceci est dû au fait que l’Afrique offre de très nombreux déserts, souvent très accentués et présents aux quatre coins du continent, dont certains sont d’une immense étendue ; par exemple, le Sahara est un véritable océan de sable et de rochers où la notion de désert prend son sens le plus parfait.
Quatre grands bassins occupent la majeure partie des plaines basses d’Afrique du Nord et de l’Ouest : celui du Nil, du Congo, du Niger et du lac Tchad. Le reste est constitué de terres arides irriguées sporadiquement par des cours d’eau saisonniers endoréiques.
Le total des ressources renouvelables en eau atteint 3 930 km3, soit moins de 9 % des ressources mondiales. Les trois quarts de la population dépendent des eaux souterraines comme première source d’eau potable, eaux qui représentent 15 % des ressources du continent.
Plateaux d’Afrique
Les plateaux du sud et de l’est se situent à une altitude moyenne de 1 000 mètres et tombent rarement en dessous des 600 m. Le plateau sud-africain, autour du 12e parallèle sud, est bordé à l’est, à l’ouest et au sud par de hautes falaises tombant brutalement vers la mer. Au sud, trois escarpements successifs en paliers séparent le plateau de la plaine côtière et de la mer. Le plus grand d’entre eux, le Grand Karoo, est une région aride et infertile. Une partie du plateau lui-même est formé du désert du Kalahari.
Vers le nord-est, le plateau sud-africain rejoint celui d’Afrique de l’Est, composé d’une succession de chaînes montagneuses, de plaines et de dépressions et creusé du nord au sud par les deux branches du rift africain, occupé dans sa partie basse par les Grands Lacs (lac Tanganyika, lac Victoria, lac Malawi, lac Édouard, lac Albert et lac Kivu). Après avoir longé le lac Victoria sur chaque rive, les deux branches se rejoignent au niveau du nord du lac Malawi pour former une vallée unique. La vallée du rift est parsemée de volcans, dont le Kilimandjaro (éteint), point culminant du continent à 5 889 mètres.
Les plateaux d’Éthiopie constituent la troisième zone de hauts plateaux et la plus grande région d’altitude, descendant rarement en dessous de 1 500 mètres et dont les sommets atteignent 4 600 à 4 900 mètres. Ils sont situés juste à l’ouest du grand rift, dont le prolongement vers le nord longe l’escarpement oriental sur sa trajectoire vers la mer Rouge. Le centre est constitué d’un bassin circulaire occupé par le lac Tana.
À l’est comme à l’ouest du continent, les hauts plateaux sont bordés par des bandes de terre parallèles à la côte. Les plateaux d’Éthiopie continuent vers le nord le long de la mer Rouge en une série de crêtes atteignant parfois 2 000 mètres d’altitude. À l’ouest, le plateau est plus large, mais aussi moins élevé. Les zones les plus montagneuses se trouvent près du creux du golfe de Guinée, avec des altitudes à 1 800 voire 2 400 mètres. Le mont Cameroun, point culminant de l’Afrique centrale à 4 095 mètres, est le sommet d’une chaîne volcanique qui se prolonge dans l’océan Atlantique avec les îles d’Annobón, Sao Tomé, Principe et Bioko. Vers l’extrême ouest, la chaîne du Fouta-Djalon donne naissance à de nombreux fleuves.
Côtes d’Afrique
Ses côtes, peu découpées, sont longues de 26 000 km. L’absence de profondes entailles de sa rive est remarquable ; en effet, par comparaison, l’Europe, qui s’étend sur 10,4 millions de km2, soit environ un tiers de la surface de l’Afrique, présente un littoral de 32 000 km, plus long de 6 000 km.
Trente-neuf pays africains disposent d’un littoral. À l’exception de l’Afrique de l’ouest, les côtes africaines sont relativement droites et pauvres en ports naturellement profonds. Les paysages côtiers sont composés d’estuaires, de deltas, lagons, marécages, mangroves et barrières de corail (ces deux derniers surtout en Afrique de l’est, favorisés par les courants océaniques chauds). Les courants longeant la côte occidentale sont plus froids.
© 2024