Carte de l’Afrique précoloniale 1858

Carte de l’Afrique précoloniale en 1858, avant la vaste colonisation européenne du continent établie lors de la Conférence de Berlin de 1885. Cette carte montre les possessions européennes de la colonie du Cap, du Natal et de l’État libre d’Orange, et les États africains de Kaffraria, Zoulous, Mozambique, Afrique australe, Basse Guinée, Éthiopie, Zanguebar, Somaulies, Abyssinie, Soudan, Haute Guinée, Libéria, Sierra Leone, Sénégambie, Grand Désert, Maroc, Algérie, Tunis, Tripoli, Barbarie, Barca, Égypte, Bergoo ou Waday, Darfour, Madagascar et Kordofan. L’Éthiopie est présentée comme un État africain du bassin du Congo en Afrique centrale. Les noms des principales tribus africaines pour chaque zone sont soulignés sur la carte.

Il y a une carte en médaillon du Libéria, une colonie fondée en 1822 par des esclaves affranchis des États-Unis, avec la description suivante : «La République du Libéria s’étend le long de la côte ouest de l’Afrique depuis la rivière Gallinas, à 420 milles au sud-est de San Pedro, avec une largeur moyenne à l’intérieur des terres de 40 milles comprenant une superficie de 16 800 milles carrés. Elle comprend le Libéria proprement dit; et le Maryland, et Ohio, au Libéria. La population immigrée est d’environ 6 000 personnes et les indigènes de 140 000, ces derniers se composant de diverses tribus dont les Veys ou Feys, Bassas, Fishmen et Kroomen sont les chefs.»

Près de l’île de Sainte-Hélène se trouve la note: «En 1815, feu l’empereur Napoléon Ier fut amené à Sainte-Hélène. En 1821, il mourut et y fut enterré. En 1840, sa dépouille fut transportée en France.»

Une deuxième carte en médaillon détaille le delta du Nil, montrant les voies ferrées et l’emplacement proposé du canal de Suez moderne, dont la construction a commencé en 1858, la même année que cette carte a été produite.

Il y a plusieurs notations géographiques indiquant les distances sur cette carte, y compris la note que du Maroc à la Floride, la distance est de 4200 milles. Les principaux centres commerciaux, les mines de sel, les routes commerciales et caravanières sont présentés, ainsi que les itinéraires de plusieurs explorateurs européens, dont Livingston, Barth, Petherick, Burton et Speke.

Source: Mitchell’s School Atlas (Philadelphie, Pennsylvanie : E. H. Butler & Co., 1863)

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