L’Algérie, dont l’économie repose sur le pétrole, est membre de l’OPEP depuis 1969. Sa production de pétrole brut s’élève à environ 1,1 million de barils/jour, mais c’est aussi un important producteur et exportateur de gaz, avec des liens importants avec l’Europe. Les hydrocarbures ont longtemps été l’épine dorsale de l’économie, représentant environ 60 % des recettes budgétaires, 30 % du PIB et 87,7 % des recettes d’exportation. L’Algérie possède les 10e plus grandes réserves de gaz naturel au monde et est le sixième plus grand exportateur de gaz. L'»Energy Information Administration» des États-Unis a rapporté qu’en 2005, l’Algérie disposait de 4 500 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel. Elle se classe également au 16e rang pour les réserves de pétrole.
La croissance hors hydrocarbures pour 2011 était projetée à 5 %. Pour faire face aux demandes sociales, les autorités ont augmenté les dépenses, notamment pour le soutien alimentaire de base, la création d’emplois, le soutien aux PME et la hausse des salaires. Les prix élevés des hydrocarbures ont amélioré le compte courant et la position déjà importante des réserves internationales.
Les revenus tirés du pétrole et du gaz ont augmenté en 2011 en raison de la persistance de prix élevés du pétrole, même si la tendance du volume de production est à la baisse. La production du secteur pétrolier et gazier, en volume, continue de baisser, passant de 43,2 millions de tonnes à 32 millions de tonnes entre 2007 et 2011. Néanmoins, le secteur représentait 98% du volume total des exportations en 2011, contre 48% en 1962, et 70% des recettes budgétaires, soit 71,4 milliards de dollars.
La compagnie pétrolière nationale algérienne est Sonatrach, qui joue un rôle clé dans tous les aspects des secteurs du pétrole et du gaz naturel en Algérie. Tous les opérateurs étrangers doivent travailler en partenariat avec Sonatrach, qui est généralement majoritaire dans les accords de partage de production.
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