La guerre d’Algérie, également connue sous le nom d’événements d’Algérie, révolution algérienne, guerre d’indépendance algérienne et guerre de libération nationale, a opposé la France et le Front de libération nationale algérien (FLN) de 1954 à 1962, ce qui conduit l’Algérie à gagner son indépendance. de France. Importante guerre de décolonisation, ce fut un conflit complexe caractérisé par la guérilla et les crimes de guerre. Le conflit est également devenu une guerre civile entre les différentes communautés et au sein des communautés. La guerre se déroule principalement sur le territoire algérien, avec des répercussions en France métropolitaine.
Effectivement déclenché par des membres du Front de libération nationale (FLN) le 1er novembre 1954, lors de la Toussaint Rouge, le conflit entraîne de graves crises politiques en France, provoquant la chute de la IVe République (1946-1958), remplacée par la Ve République avec une présidence renforcée. La brutalité des méthodes employées par les forces françaises n’a pas réussi à gagner les cœurs et les esprits en Algérie, s’est aliéné le soutien en France métropolitaine et a discrédité le prestige français à l’étranger. Alors que la guerre s’éternisait, le public français s’est lentement retourné contre elle et de nombreux alliés clés de la France, y compris les États-Unis, sont passés du soutien à la France à l’abstention dans le débat de l’ONU sur l’Algérie.
Après de grandes manifestations à Alger et dans plusieurs autres villes en faveur de l’indépendance (1960) et une résolution des Nations unies reconnaissant le droit à l’indépendance, Charles de Gaulle, premier président de la Ve République, décide d’ouvrir une série de négociations avec le FLN. Celles-ci se sont conclues par la signature des accords d’Évian en mars 1962. Un référendum a eu lieu le 8 avril 1962 et l’électorat français a approuvé les accords d’Évian. Le résultat final était de 91% en faveur de la ratification de cet accord et le 1er juillet, les Accords ont fait l’objet d’un deuxième référendum en Algérie, où 99,72% ont voté pour l’indépendance et seulement 0,28% contre.
Le retrait français prévu a conduit à une crise d’État. Cela comprenait diverses tentatives d’assassinat contre de Gaulle ainsi que des tentatives de coups d’État militaires. La plupart ont été menées par l’ Organisation armée secrète (OAS), une organisation clandestine formée principalement de militaires français soutenant une Algérie française , qui a commis un grand nombre d’attentats à la bombe et de meurtres à la fois en Algérie et dans le pays pour arrêter l’indépendance prévue.
La guerre a causé la mort de 300 000 à 1 500 000 Algériens, 25 600 soldats français et 6 000 Européens. Les crimes de guerre commis pendant la guerre comprenaient des massacres de civils, des viols et des tortures; les Français ont détruit plus de 8 000 villages et déplacé plus de 2 millions d’Algériens dans des camps de concentration. À l’indépendance en 1962, 900 000 Européens-Algériens (Pieds-noirs) ont fui vers la France en quelques mois par crainte de la revanche du FLN. Le gouvernement français n’était pas préparé à recevoir un si grand nombre de réfugiés, ce qui a provoqué des troubles en France. La majorité des musulmans algériens qui avaient travaillé pour les Français ont été désarmés et laissés pour compte, car l’accord entre les autorités françaises et algériennes stipulait qu’aucune action ne pouvait être entreprise contre eux. Cependant, les Harkis en particulier, ayant servi comme auxiliaires de l’armée française, étaient considérés comme des traîtres et beaucoup ont été assassinés par le FLN ou par des lynchages, souvent après avoir été enlevés et torturés. Environ 90 000 ont réussi à fuir vers la France, certains avec l’aide de leurs officiers français agissant contre les ordres, et aujourd’hui, eux et leurs descendants forment une partie importante de la population algéro-française.
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