Carte du fleuve Sénégal

Carte du fleuve Sénégal, un fleuve de 1 086 km de long en Afrique de l’Ouest ; une grande partie de sa longueur marque une partie de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Il a un bassin versant de 270 000 km², un débit moyen de 680 m3/s et un débit annuel de 21,5 km3. Les affluents importants sont la rivière Falémé, la rivière Karakoro et la rivière Gorgol. La rivière se divise en deux branches une fois passée Kaédi, la branche gauche, appelée Doué, est parallèle à la rivière principale au nord. Après 200 km les deux branches se rejoignent quelques kilomètres en aval de Podor.

Carte de l'embouchure du fleuve Sénégal 1747.

En 1972, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal ont fondé l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour gérer le bassin fluvial. La Guinée a adhéré en 2005. En 2012, seule une utilisation très limitée du fleuve était faite pour le transport de marchandises et de passagers. L’OMVS a étudié la faisabilité de créer un chenal navigable de 55 m de large entre la petite ville d’Ambidédi au Mali et Saint-Louis, sur une distance de 905 km. Cela donnerait au Mali enclavé une route directe vers l’océan Atlantique.

La faune aquatique du bassin du fleuve Sénégal est étroitement associée à celle du bassin du fleuve Gambie, et les deux sont généralement combinés dans une seule écorégion connue sous le nom de bassins versants Sénégal-Gambie. Seules trois espèces de grenouilles et un poisson sont endémiques à cette écorégion.

Le fleuve a deux grands barrages le long de son cours, le barrage de Manantali au Mali et le barrage de Maka-Diama en aval à la frontière Mauritanie-Sénégal. Entre les deux se trouve la centrale hydroélectrique de Félou, construite en 1927, mais remplacée en 2014. La construction de la centrale hydroélectrique de Gouina en amont de Felou aux chutes de Gouina a commencé en 2013.

Vue satellite du parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), dans le delta du fleuve Sénégal en 1999.
Le fleuve Sénégal vu par le satellite Spot.

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