Carte des transports du Sénégal

Le système de routes au Sénégal est étendu selon les normes ouest-africaines, avec des routes pavées atteignant chaque coin du pays et toutes les grandes villes.

Routes internationales

Carte du réseau routier transafricain.

Dakar est le point d’arrivée de trois itinéraires du réseau routier transafricain. Ceux-ci sont les suivants :

  • Route Le Caire-Dakar qui traverse la lisière du Sahara
  • Route Dakar-N’Djaména qui relie les pays du Sahel, aussi appelée autoroute transsahélienne
  • Route Dakar-Lagos longeant la côte ouest-africaine et appelée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) la route côtière trans-ouest africaine (bien que la CEDEAO considère que cette route commence à Nouakchott, en Mauritanie).

Le réseau routier du Sénégal est étroitement lié à celui de la Gambie, puisque le chemin le plus court entre les régions du sud-ouest d’une part et les régions du centre-ouest et du nord-ouest d’autre part passe par la Gambie.

Autoroutes

Carte des infrastructures de transport du Sénégal.

La seule autoroute opérationnelle au Sénégal s’étend actuellement sur 34 km entre Dakar et Diamniadio, et c’est une autoroute à péage. Une nouvelle portion d’autoroute, de 16,5 km est actuellement en construction, qui rejoindra l’aéroport international Blaise-Diagne. Un autre tronçon de 50 km est également en construction, reliant l’aéroport à Thiès ; et le tronçon de 115 km de Thiès à Touba, destination finale de l’autoroute projetée, entrera prochainement en construction.

Routes nationales

Les routes les plus importantes du Sénégal sont préfixées «N» et numérotées de 1 à 7 :

  • N1 : Dakar – Mbour – Fatick – Kaolack – Tambacounda – Kidira – (Mali)
  • N2 : Pout – Thiès – Louga – St-Louis – Richard Toll – Ouro Sogui – Kidira – (Mali)
  • N3 : Thiès – Diourbel – Touba – Linguère – Ouro Sogui
  • N4 : Kaolack – (autoroute transgambienne) – Bignona – Ziguinchor – (Guinée-Bissau)
  • N5 : Bignona – Diouloulou – (Gambie) – Sokone – Kaolack
  • N6 : Tambacounda – Vélingara – Kolda – Ziguinchor – (Guinée-Bissau)
  • N7 : Ouro Sogui – Tambacounda – Niokolo-Koba – Kédougou – Guinée

Routes régionales

  • R20, R21, R22
  • R30, R31, R32
  • R60, R61
  • R70

Rail

Voulue par Faidherbe, la ligne de chemin de fer Dakar reliant à Saint-Louis — la première de l’Afrique de l’Ouest — fut inaugurée le 6 juillet 1885.

La gare de Dakar et celle de Saint-Louis datent de la même période.

La société nationale des chemins de fer du Sénégal est créée le 12 octobre 19896.

Dans l’intervalle, le transport de voyageurs entre Dakar et Saint-Louis a été abandonné. Outre l’axe principal reliant la capitale au Mali, il subsiste le dénommé Petit train de banlieue.

Malheureusement aujourd’hui, la ligne reliant Dakar à Bamako a été abandonnée ainsi que celle qui reliait la capitale à Kaolack en passant par Diourbel et Guinguinéo.

De plus, le Petit train de banlieue effectuait lui son terminus à la gare de Dakar-Cyrnos tout comme la navette autorail qui ralliait Thiès à Dakar. Il n’existe qu’une seule ligne électrifiée actuellement dans le pays, c’est celle du nouveau TER. D’ailleurs, la réhabilitation totale de la gare de Dakar a été réalisée pour ce nouveau TER dont la mise en service commerciale est effective depuis le 28 décembre 2021. Le TER (Train Express Régional Dakar – AIBD), inauguré symboliquement le 14 janvier 2019 et officiellement le 27 décembre 2021 par le président Sénégalais, va jusqu’à Diamniadio (phase 1) ; l’ensemble de la ligne (un total de 59 km séparant Dakar de son nouvel aéroport international) sera ouverte au trafic voyageurs (TER) vers 2024 / 2025. Un prolongement dudit TER vers le Sud est envisagé au delà du nouvel aéroport international à moyen terme.

Transports maritimes

Photo aérienne du Port autonome de Dakar (PAD).

Le port le plus important est celui de Dakar (PAD). Les ports secondaires sont ceux de Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor.

Le naufrage du Joola en Casamance en septembre 2002, lié à de nombreux dysfonctionnements et notamment à une surcharge de passagers, reste dans toutes les mémoires.

Un autre ferry avait d’abord pris la relève, le Wilis. En 16 heures, il reliait deux fois par semaine (de nuit) Dakar à Ziguinchor, transportant 462 personnes. Plus sûr et plus confortable, ce nouveau bateau ne faisait cependant pas l’unanimité. Encore sous le choc, les Casamançais restent inquiets, ils déplorent l’augmentation des tarifs à l’époque (Nota : escale à Karabane avec le nouveau ponton de transit active depuis 2015). L’économie locale de l’île et des environs demeure néanmoins assez sinistrée mais elle possède tout de même quelques atouts touristiques. Une émission de télévision française (2006), Thalassa, consacra un reportage à la problématique de jeunes Sénégalais tentant l’aventure des îles Canaries + autres problématiques : « Un nouveau bateau pour la Casamance ».

Depuis mars 2008 un nouveau bateau assure la liaison, le Aline Sitoé Diatta.

Transports fluviaux

En 2005, le Sénégal disposait d’environ 1 000 km de voies navigables.

Il s’agit principalement du fleuve Sénégal, du Saloum et du fleuve Casamance.

L’écluse de navigation du barrage de Diama – mis en service en 1988 à la frontière mauritanienne – doit permettre le passage des bateaux, mais n’est guère utilisée.

Transports aériens

En 2006, on dénombrait au Sénégal 20 aéroports/aérodromes civils ou militaires.

Plan de l'aéroport international Blaise-Diagne.

L’aéroport international de Dakar-Léopold Sédar Senghor est l’ancien aéroport civil historique de classe internationale. Il est maintenant exclusivement réservé aux militaires (base aérienne) depuis la mise en service du nouvel aéroport international Blaise Diagne.

Un nouvel aéroport (civil) moderne à Diass, à une quarantaine de kilomètres de Dakar, l’aéroport international Blaise Diagne a été inauguré le 7 décembre 2017. La première pierre avait été posée par le Chef de l’État le 4 avril 2007. Son développement va connaître une nouvelle phase d’ici à 2025 avec la construction de nouveaux hangars, etc. A moyen / long terme, l’aéroport aura au moins deux pistes.

L’aéroport de Saint-Louis (reconstruction finalisée au printemps 2022 sauf retards), l’aéroport de Cap Skirring (travaux à venir) et l’aéroport de Ziguinchor (reconstruction au Nord de la ville à environ 17 km près de la nationale N° 4 dans le secteur de Tobor ; mise en service envisagée vers 2025) sont des aéroports régionaux contrôlés ou de première catégorie.

L’aérodrome de Tambacounda n’est pas contrôlé, mais il est pourvu d’un service de protection de la navigation aérienne.

Enfin d’autres aérodromes civils font l’objet d’inspections périodiques : aérodrome de Bakel – aérodrome de Kaolack – aérodrome de Kédougou – aérodrome de Kolda – aérodrome de Matam – aérodrome de Podor – aérodrome de Richard-Toll – aérodrome de Simenti

Celui de Linguère est actuellement fermé.

Par ailleurs, le Sénégal opère quelques aérodromes militaires, tels que la base aérienne 160 de Dakar-Ouakam.

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