Carte de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal

L’agriculture est l’une des parties dominantes de l’économie du Sénégal, malgré le fait que le Sénégal se situe dans la région du Sahel sujette à la sécheresse. Comme environ 5% seulement des terres sont irriguées, le Sénégal continue de dépendre de l’agriculture pluviale. L’agriculture occupe environ 75% de la population active. Malgré une production agricole relativement variée, la majorité des agriculteurs produisent pour les besoins de subsistance. Le millet, le riz, le maïs et le sorgho sont les principales cultures vivrières cultivées au Sénégal. La production est soumise à la sécheresse et aux menaces d’organismes nuisibles tels que les criquets, les oiseaux, les mouches des fruits et les mouches blanches. De plus, les effets du changement climatique au Sénégal devraient gravement nuire à l’économie agricole en raison de conditions météorologiques extrêmes telles que la sécheresse, ainsi que de l’augmentation des températures.

Le Sénégal est un importateur net de denrées alimentaires, notamment de riz qui représente près de 75% des importations céréalières. Les arachides, la canne à sucre et le coton sont d’importantes cultures commerciales, et une grande variété de fruits et de légumes sont cultivés pour les marchés locaux et d’exportation. En 2006, les exportations de gomme arabique ont grimpé à 280 millions de dollars, ce qui en fait de loin la principale exportation agricole. Le haricot vert, la tomate industrielle, la tomate cerise, le melon et la mangue sont les principales cultures maraîchères de rente du Sénégal. La région de la Casamance, isolée du reste du Sénégal par la Gambie, est une zone de production agricole importante, mais sans les infrastructures ou les liaisons de transport pour améliorer sa capacité.

Malgré le manque de modernisation de la pêche artisanale, le secteur de la pêche reste la principale ressource économique du Sénégal et la principale source de devises. Les secteurs de l’élevage et de la volaille sont relativement sous-développés et ont un potentiel de modernisation, de développement et de croissance. Le Sénégal importe la majeure partie de son lait et de ses produits laitiers. Le secteur est inhibé en raison de la faible production et des investissements limités. Le potentiel de production de la faune et des produits forestiers est élevé et diversifié et pourrait, s’il est bien organisé, profiter aux agriculteurs pauvres des zones rurales. Bien que le secteur agricole ait été touché par une invasion acridienne en 2004, il s’est redressé et la production agricole brute devrait augmenter de 6,1% en 2006 et de 5,1% en 2007.

Cheptel

Le cheptel comprend 3,1 millions de bovins et 8,7 millions d’ovins et de caprins. La plupart des systèmes de bovins utilisent des parcs d’engraissement. Malgré un cheptel important, le Sénégal reste un importateur net de viande, notamment de moutons vivants pendant les périodes de pointe de consommation (grandes fêtes et manifestations religieuses). La production totale de viande était d’environ 100 000 tonnes en 2003, ce qui équivaut à une consommation par habitant de 11,5 kg inférieure à l’objectif gouvernemental de 14 kg.

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