Carte routière de Madagascar

Carte routière de Madagascar.

Madagascar compte environ 49 250 km de routes/pistes dont environ 2 000 km bénéficient d’un revêtement offrant des conditions de circulation de «bonnes» à «dégradées»

Le réseau routier de Madagascar est conçu autour de routes construites pour faciliter le transport vers et depuis Antananarivo, la capitale malgache. Le transport sur ces routes, dont la plupart ne sont pas goudronnées et larges de deux voies, est souvent dangereux. Les longs trajets sont souvent effectués dans des taxis brousses, qui peuvent être partagés par 20 personnes ou plus.

Alors que la plupart des routes principales sont en bon état, le Programme alimentaire mondial a classé les deux tiers des routes comme étant en mauvais état. Ces conditions peuvent rendre dangereuse la conduite à des vitesses modérées à élevées et les attaques de dahalo (bandits) constituent une menace à basse vitesse. De nombreuses routes sont impraticables pendant la saison des pluies à Madagascar ; certains ponts (souvent des structures étroites à une voie) sont susceptibles d’être emportés. Peu de Malgaches ruraux vivent à proximité d’une route en bon état ; une mauvaise connectivité routière peut poser des problèmes dans les domaines des soins de santé, de l’agriculture et de l’éducation.

Les conducteurs à Madagascar voyagent du côté droit de la route. Sur certaines routes, le gouvernement de Madagascar exige que les chauffeurs circulent en convois d’au moins dix véhicules afin de dissuader les attaques des dahalo. La déclaration partielle des décès par collision de voitures et une approximation d’un nombre complet par l’Organisation mondiale de la santé suggèrent que le taux de décès par collision de voitures est parmi les plus élevés au monde. Des points de contrôle de police aléatoires, où les voyageurs sont tenus de produire des pièces d’identité, sont répartis dans tout le pays.

Les récoltes sont transportées localement par charrettes à bœufs et par camion interrégional. Les véhicules à propulsion humaine, autrefois le seul moyen de transport routier, existent encore sous la forme de pousse-pousses (rickshaws). Les taxis brousses constituent un système de transport public routier rudimentaire à Madagascar. Depuis 2005, les trajets en taxi brousse coûtent aussi peu que 200 ariary malgaches (environ 0,10 USD) et les véhicules impliqués sont souvent surchargés de monde, parfois avec l’assistant chauffeur à l’extérieur du véhicule. Les arrêts sur leurs itinéraires ne sont généralement pas fixes, ce qui permet aux passagers de sortir à des points arbitraires.

Les routes nationales à Madagascar

Les routes nationales commençant par N ou RN. Les tronçons non contigus d’une route nationale se distinguent par des lettres (a, b…), les itinéraires alternatifs portent le suffixe -bis. Le Ministère des Travaux Publics classe les routes en trois groupes : les routes nationales primaires (P), les routes nationales secondaires (S) et les routes nationales temporaires (T); ces dernières sont généralement non pavées ou en mauvais état faute d’entretien et ne sont donc praticables qu’en saison sèche.