Carte de N’Djaména

Carte de N’Djaména, la capitale et la plus grande ville du Tchad. C’est aussi une région à statut particulier, divisée en dix arrondissements municipaux et 64 quartiers.

La ville est le centre de l’activité économique au Tchad. La transformation de la viande, du poisson et du coton sont les principales industries, et c’est un marché régional pour le bétail, le sel, les dattes et les céréales.

C’est une ville portuaire située au confluent du fleuve Chari et de la rivière Logone, formant une agglomération transfrontalière avec la ville de Kousséri (au Cameroun), chef-lieu du département du Logone-et-Chari, qui se trouve sur la rive ouest des deux rivières. En 2014, elle comptait 1 093 492 habitants.

Géographie

N’Djaména est située à 12°06′36″N 15°03′00″E, au confluent du fleuve Chari et de la rivière Logone.

Bien que principalement un centre administratif, la ville comprend le centre commercial de la bande de Nassara et des zones résidentielles, telles que Mbololo, Chagoua, Paris Congo et Moursal. La principale avenue commerciale de la ville est l’avenue Charles de Gaulle.

Climat

N’Djaména a un climat semi-aride chaud (Köppen BSh) avec une courte saison des pluies et une longue saison sèche. Malgré le fait que la ville reçoit en moyenne environ 510 mm de pluie par an, en raison de la très forte évapotranspiration de la région, N’Djaména appartient toujours à la catégorie climatique semi-aride. La saison des pluies dure de juin à septembre, les pluies les plus fortes se produisant en août. La saison sèche couvre essentiellement les huit mois restants. Sur la base des températures annuelles, N’Djaména est l’une des grandes villes les plus chaudes de la planète. En un seul mois de l’année (août), les températures maximales mensuelles moyennes ne franchissent pas la barre des 32 °C. Les températures les plus élevées de la ville sont généralement observées entre mars et mai, juste avant le début des pluies plus fortes.

Économie

La principale source économique de N’Djaména est le travail agricole. Environ 80% de la population de N’Djaména travaille dans des industries basées sur l’agriculture, y compris la culture de cultures et l’élevage de bétail. L’économie de N’Djaména est donc presque totalement dépendante du beau temps, ce qui rend l’économie en difficulté les années à faible pluviométrie. N’Djaména reçoit une aide financière de la Banque mondiale, ainsi que de la Banque africaine de développement. Il y a une forte demande de travailleurs qualifiés à N’Djaména pour travailler dans les secteurs du pétrole et du gaz, ainsi que des travailleurs pour les organisations non gouvernementales étrangères, les services médicaux et l’enseignement de l’anglais. Les résidents de N’Djaména sont assujettis à l’impôt jusqu’à un montant maximum de 60% de tous les revenus nets.

La ville compte plusieurs marchés :

• le marché central
• le marché Dembé, baptisé par certains marché chrétien en opposition au marché central dit musulman.
• le marché a mil
• le marché d’Adalah dans le 7e arrondissement
• le marché Al Afia
• le marché du Diguel

Transport

Routes

La ville est le terminus oriental de la route transsahélienne et est reliée à l’Afrique de l’Est par la route (en grande partie non pavée) N’Djaména-Djibouti. La route Tripoli-Le Cap passe également par N’Djaména, ce qui en fait un endroit clé de l’Afrique centrale dans le réseau routier transafricain. N’Djaména est reliée par un pont routier à Kousséri au Cameroun.

Aéroport

L’aéroport international de N’Djaména (code IATA : NDJ • code OACI : FTTJ) est situé à la périphérie de la ville.

Transport fluvial

Historiquement, le principal lien de N’Djaména avec l’extérieur était par bateau fluvial sur le fleuve Chari et la rivièreLogone, mais ceux-ci transportent maintenant peu de commerce.

Administration

N’Djaména est la capitale et la plus grande ville du Tchad. Depuis 2002, elle a un statut particulier. Devenue une région cette même année, elle est divisée en dix arrondissements municipaux et 64 quartiers.