Carte topographique de La Réunion, une île volcanique née il y a quelque trois millions d’années avec l’émergence du volcan du piton des Neiges qui est aujourd’hui, avec une altitude de 3 070,50 mètres, le sommet le plus élevé des Mascareignes et de l’océan Indien. L’est de l’île est constitué par le piton de la Fournaise, un volcan bien plus récent (500 000 ans) qui est considéré comme l’un des plus actifs de la planète. Il est entré en éruption plus de 100 fois depuis 1640 et fait l’objet d’une surveillance constante. Sa dernière éruption s’est produite le 2 janvier 2010. La partie émergée de l’île ne représente qu’un faible pourcentage (environ 3 %) de la montagne sous-marine qui la forme.
En plus du volcanisme, la topographie de l’île est rendu très accidenté par une érosion active. Le centre abrite ainsi trois vastes cirques creusés par cette érosion (Salazie, Mafate et Cilaos), et les pentes de l’île sont sillonnées par de nombreux cours d’eau creusant des ravines, estimées à au moins 600, généralement profondes et dont les torrents entaillent les flancs des montagnes jusqu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Le massif ancien du piton des Neiges est séparé du massif de la Fournaise par une trouée formée de la plaine des Palmistes et de la plaine des Cafres, voie de passage entre l’Est et le Sud de l’île. En dehors des plaines, les espaces côtiers sont en général les régions les plus plates notamment au nord et à l’ouest de l’île. Le littoral du Sud sauvage est cependant plus abrupt. Les pentes des deux volcans ont une végétation abondante. Les terres cultivées et les établissements humains sont concentrés dans les basses terres entourant la côte. Dans l’océan, une partie de la côte ouest a un système de récifs coralliens.
Entre la frange côtière et les Hauts, il existe une zone de transition escarpée dont le relief accidenté varie considérablement avant d’arriver sur les lignes de crête sertissant les cirques ou l’Enclos, la caldeira du piton de la Fournaise.
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