La géologie de Djibouti se compose en grande partie de roches volcaniques du Miocène à l’Holocène. Il existe des dépôts alluviaux plus récents avec du corail sur la côte, ainsi que des sédiments cénozoïques. Les grès Amba Aradam de la période jurassique se trouvent dans le sud-est du pays.
Le pays a été formé par la collision des tendances tectoniques générales du rift est-africain. Le rift a généré un relief fragmenté composé de blocs élevés et de zones d’affaissement, qui créent des caractéristiques géologiques telles que le lac Assal.
Le golfe d’Aden de la mer Rouge s’est ouvert pendant les époques du Pliocène et du début du Pléistocène. A ces époques, le Danakil Horst a connu un soulèvement de son prolongement sud. L’analyse de la tectonique des plaques dans la région de la triple jonction montre des taux d’extension entre 1 mm et 3 mm par an. Les épicentres des tremblements de terre sont concentrés le long des blocs de failles périphériques où le rift éthiopien touche la mer Rouge et le golfe d’Aden.
Une enquête détaillée sur les géosites disponibles à Djibouti n’a pas encore été réalisée, mais la triple jonction située dans le système de rift est-africain est considérée comme présentant un intérêt géologique important.
Impact économique
Bien que Djibouti produise des minerais, c’est une partie insignifiante de son économie. Le sel, disponible grâce à l’évaporation solaire, est récolté au lac Assal et contribue à faire du pays le dixième producteur de sel d’Afrique. Le calcaire et la chaux calcinée sont également actuellement extraits à Djibouti. D’autres candidats miniers comprennent le marbre, le granit, le gypse, la diatomite et la perlite.
Le pétrole pourrait être extrait à l’avenir; actuellement des travaux exploratoires sont en cours.
En plus de l’exploitation minière, la possibilité d’utiliser l’énergie géothermique est actuellement à l’étude.
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