Les armoiries de l’Ouganda ont été adoptées trois semaines avant la proclamation de l’indépendance par le Conseil législatif ougandais. Le 1er octobre 1962, les armes furent approuvées par le gouverneur de l’Ouganda, Walter Coutts, et officiellement établies par la loi le 9 octobre.
Le bouclier et les lances représentent la volonté du peuple ougandais de défendre son pays. Il y a trois images sur le bouclier : celles du dessus représentent les vagues du lac Victoria et du lac Albert ; le soleil au centre représente les nombreux jours de soleil éclatant dont bénéficie l’Ouganda ; et le tambour traditionnel en bas symbolise la danse et la convocation des gens aux réunions et aux cérémonies.
L’explication ci-dessus, à propos du symbolisme du tambour, est une déformation survenue après la sanglante crise nationale de 1966, lorsque le Premier ministre de l’époque, Milton Obote, a lancé une violente attaque militaire contre le roi du royaume du Buganda, dans le centre de l’Ouganda. , Edward Mutesa II, qui était alors président de cérémonie de l’État. L’année suivante, en 1967, la constitution du pays fut abrogée et remplacée par une nouvelle qui abolit les anciennes monarchies du pays : les royaumes du Buganda, de Bunyoro, d’Ankole, de Toro et la Principauté de Busoga, transformant l’Ouganda en une république et faisant de Milton Obote président doté de pouvoirs exécutifs illimités.
Avant le règne d’Obote, le tambour symbolisait la royauté et l’autorité des rois ougandais. Dans le même ordre d’idées, les rois d’Ouganda ont été les premiers à utiliser le bouclier africain traditionnel en forme de lentille dans leurs armes héraldiques.
Le blason est flanqué, à droite par une Grue royale qui est l’oiseau officiel du pays. À gauche il y a un Cob de Thomas (antilope) qui ici symbolise la faune abondante.
Le monticule vert symbolise la terre fertile, et est situé sur une représentation du Nil. Deux des plantes principales du pays (le coton et le café) flanquent le fleuve. Dans la partie inférieure, on peut lire la devise nationale : « For God and My Country » (« Pour Dieu et mon Pays »).
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