Au , la longueur totale du réseau routier du département de La Réunion s’établissait à 3 068 kilomètres (pour plus de détails voir la carte ci-dessus), se répartissant en 723 kilomètres de routes départementales et 2 345 kilomètres de voies communales. Aucune route n’entre dans le cirque de Mafate ; le transport doit donc s’effectuer à pied ou en hélicoptère.
Le réseau routier de La Réunion est l’unique infrastructure permettant le transport de voyageurs et de marchandises à l’intérieur de l’île. Son organisation est marquée par la topographie chaotique de l’île ayant conduit à une urbanisation littorale qu’elle dessert en priorité. L’aménagement du réseau routier doit faire face à des contraintes topographiques parfois majeures, ce qui rend son entretien coûteux.
Historiquement, un train faisait office de colonne vertébrale pour les transports, mais il a progressivement été miné par le syndicalisme. Les autorités, cherchant à éviter les possibilités de blocage de cette infrastructure stratégique, ont développé une politique aboutissant aujourd’hui au « tout-auto », responsable de la congestion chronique des routes littorales. Un projet de tram-train semble inéluctable malgré son ajournement politique.
La Réunion possède un réseau routier de bonne qualité. Plusieurs routes nationales permettent aisément de faire le tour de l’île :
Le réseau de chemins départementaux est assez dense. Il permet une desserte plus fine du territoire, notamment des centres urbains et des bourgs d’altitude. La topographie montagneuse de l’île contraint fortement les déplacements. Les nombreuses rivières et ravines obligent la construction d’ouvrages d’art ou pour les éviter à effectuer de nombreux virages. Sur la RN 1 entre Saint-Denis et La Possession le risque de chutes de pierre et la houle cyclonique occasionnent de nombreux basculements voir la fermeture totale de la route. La route nationale 2 est régulièrement coupée par des coulées de lave du Piton de la Fournaise.
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