Géographie de la Libye
La Libye s’étend sur 1 759 540 kilomètres carrés, ce qui en fait le 16e plus grand pays du monde par sa superficie. La Libye est limitée au nord par la mer Méditerranée, à l’ouest par la Tunisie et l’Algérie, au sud-ouest par le Niger, au sud par le Tchad, au sud-est par le Soudan et à l’est par l’Égypte. La Libye se situe entre les latitudes 19° et 34° N et les longitudes 9° et 26° E.
Avec 1 770 kilomètres, le littoral libyen est le plus long de tous les pays africains bordant la Méditerranée. La partie de la mer Méditerranée située au nord de la Libye est souvent appelée la mer de Libye. Le climat y est généralement extrêmement sec et désertique. Toutefois, les régions du nord bénéficient d’un climat méditerranéen plus doux.
Six écorégions se trouvent à l’intérieur des frontières de la Libye : les halophytes sahariens, les forêts sèches et steppes méditerranéennes, les forêts et steppes méditerranéennes, les forêts et steppes sahariennes du nord, les forêts xériques montagnardes du Tibesti-Jebel Uweinat et les forêts xériques montagnardes du Sahara occidental.
Les catastrophes naturelles se présentent sous la forme de sirocco (appelé gibli en Libye) chaud, sec et chargé de poussière. Il s’agit d’un vent du sud qui souffle pendant un à quatre jours au printemps et en automne. Il y a également des tempêtes de poussière et de sable. On trouve également des oasis disséminées dans toute la Libye, dont les plus importantes sont Ghadamès et Koufra. La Libye est l’un des pays les plus ensoleillés et les plus secs du monde en raison de la présence prédominante d’un environnement désertique.
La Libye est une des zones de reproduction traditionnelles des tortues Caouanne, espèce protégées1.
La Libye a été un État pionnier en Afrique du Nord en matière de protection des espèces, avec la création en 1975 de l’aire protégée d’El Kouf. La chute du régime de Mouammar Kadhafi a favorisé un intense braconnage : « Avant la chute de Kadhafi même les fusils de chasse étaient interdits. Mais depuis 2011, le braconnage s’opère avec des armes de guerre et des véhicules sophistiqués dans lesquels on peut trouver jusqu’à 200 têtes de gazelles tuées par des miliciens qui chassent pour passer le temps. On assiste aussi à l’émergence de chasseurs sans lien avec les tribus qui pratiquent traditionnellement l’exercice cynégétique. Ils abattent tout ce qu’ils trouvent, même pendant la période de reproduction. Plus de 500 000 oiseaux sont ainsi tués chaque année, quand les zones protégées ont été saisies par les chefs tribaux qui se les sont appropriés. Les animaux qui y vivaient ont tous disparu, chassés quand ils sont comestibles ou relâchés quand ils ne le sont pas », explique le zoologiste Khaled Ettaieb.
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