Carte géologique de la république du Congo

La géologie de la République du Congo, également connue sous le nom de Congo-Brazzaville, pour se différencier de la République démocratique du Congo, anciennement Zaïre, comprend de vastes roches de socle ignées et métamorphiques, certaines vieilles de deux milliards d’années, et des roches sédimentaires formées dans le 250 millions d’années passées. Une grande partie de la géologie du pays est cachée par des sédiments formés au cours des 2,5 millions d’années du Quaternaire.

Stratigraphie et tectonique

Le craton du Congo est le vestige géologiquement stable d’un ancien continent. C’est la roche du socle d’une grande partie de l’Afrique centrale et s’étend à travers la République du Congo et au Gabon, jusqu’au Cameroun, sous le massif granitoïde de Chaillu. Le Massif présente deux générations de granitoïdes vieux de 2,7 milliards d’années datant de l’Archéen et une foliation nord-sud. Les roches vont de la granodiorite grise à la biotite quartzique ou aux membres terminaux riches en biotite et en amphiboles. La migmatite potassique de couleur rose se trouve dans les veines de la roche. À quelques endroits, des roches vertes et des schistes granitoïdes beaucoup plus anciens restent en place et n’ont jamais connu de granitisation complète.

La République du Congo possède deux ceintures reliques de roches vertes à Mayoko et Zanago. Les ceintures de roches vertes contiennent des séquences de roches métamorphiques et volcaniques qui préservent la tectonique ancienne de l’Archéen. La ceinture de roches vertes de Mayoko présente des séquences rubanées de fer, d’amphibolite, de gneiss à biotite et d’amphibolite riches en pyroxène. À Zanago, la ceinture est légèrement différente, avec du quartzite contenant des amphibolites, de la pyroxénite résiduelle dans les amphibolites et de petites quantités de dunite.

Hydrogéologie

À l’intérieur, le long du fleuve Congo, la plupart des eaux souterraines sont stockées dans des alluvions perméables et non consolidées du bassin du Congo, qui peuvent atteindre 400 mètres d’épaisseur. De petites zones de ces alluvions quaternaires non consolidées se trouvent également près de la côte atlantique. L’aquifère du bassin côtier est constitué de sables riches en argile du Cénozoïque, de grès dolomitiques et de calcaires dolomitiques de faible dureté et de pH neutre mais de salinité et de sulfures relativement élevés. L’unité est connue grâce aux puits d’exploration forés à la recherche de potasse, d’eau et de pétrole. La série Stanley Pool sous Brazzaville est principalement composée de grès avec un peu de kaolinite et de marne mélangées. Dans d’autres parties du centre du pays, des forages peu profonds dans la série de grès du plateau Bateke sont utilisés pour l’approvisionnement local en eau. Les eaux souterraines se trouvent également dans la série Inkisi du Précambrien supérieur, la série Mpioka et les schistes-calcaires de la vallée du Djoué, ainsi que dans des roches de socle fracturées de schistes, de granites, de gneiss et de quartzites.

Géologie des ressources naturelles

Les ressources naturelles, tant minérales que pétrolières, contribuent grandement à l’économie de la République du Congo. Le pétrole brut représente 50 % des revenus du gouvernement et 90 % des exportations, la quasi-totalité étant forée en mer. Deux mines de métaux, à Djenguile et Yanga-Koubenza, à 290 kilomètres à l’ouest de Brazzaville, extraient du zinc, du plomb et du cuivre. Le niobium, le tantale, l’uranium, le manganèse, le titane, le nickel, le chrome, le thorium, l’or et le tungstène inexploités sont connus grâce à l’analyse géochimique du supergroupe du Mayombe. Bon nombre des mêmes minéraux peuvent également être trouvés dans le groupe paléoprotérozoïque de Sembe-Ouesso.

Placer diamonds are found in the Bikosi Conglomerate, likely dating to the Early Cretaceous. The Archean Caillu Massif hosts itabirite iron ore and gold, associated with amphibolite, although these resources are not extensively mined except by artesanal methods.

La République du Congo possède également une ceinture d’affleurements de phosphate de 50 kilomètres le long de la côte, avec d’importants gisements à Sintou Kola et Holle, à 50 kilomètres de Pointe Noire. Les nodules de phosphate, à 110 kilomètres à l’ouest de Brazzaville, près de Comba, seraient d’âge néoprotérozoïque.

© 2024