Sont répartis sur le territoire de la de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en ordre d’importance : les eaux (74,2 %), les forêts (24,6 %), les milieux humides (0,5 %), les terres agricoles (0,4 %) et finalement les surfaces artificielles (0,3 %).
Situation
La région est située à la rencontre du fleuve Saint-Laurent et du golfe du Saint-Laurent. Elle regroupe, sommairement, la majeure partie de la péninsule gaspésienne et l’archipel des Îles de la Madeleine. S’étendant sur 78 180 km2, sa superficie terrestre n’occupe que 20 272 km² (26 %). Sa superficie totale représente 4,7 % du territoire québécois. La région est caractérisée par l’importance du milieu aquatique et son isolement relatif. Dans sa partie continentale, elle est bordée au sud par la baie des Chaleurs et la province du Nouveau-Brunswick, au nord par l’estuaire du Saint-Laurent et à l’ouest par la région du Bas-Saint-Laurent. À l’est, les îles de la Madeleine sont quant à elles enclavées dans le golfe du Saint-Laurent, au carrefour des Maritimes.
Relief et sous-sol
La région présente un relief accidenté. Si l’altitude minimale est de 0 m partout en mer, elle s’élève rapidement et se maintient presque toujours au-delà de plusieurs centaines de mètres à l’intérieur des terres. La majorité du territoire est dominé par les Chic-Chocs, un massif montagneux situé à l’extrémité est des monts Notre-Dame. Au nord, les montagnes s’étendent jusqu’au rivage et forment des falaises, tandis que sur la côte sud le dénivelé est moins important et permet, entre autres, l’agriculture. La Gaspésie est la région la plus élevée du Québec méridional, atteignant 1 270 mètres au mont Jacques-Cartier. On y retrouve même de la toundra alpine, entre autres sur la Table à Moïse, un haut plateau de 13 km2. Le relief plutôt plat des îles de la Madeleine ne dépasse pas 150 mètres.
Le sous-sol renferme des gisements minéraux.
Végétation
Les îles de la Madeleine et l’intérieur de la Gaspésie sont dans la zone de végétation de type 4b (forêt boréale). L’épinette, le sapin, le bouleau et le tremble sont des espèces typiques. Quant à lui, le littoral de la Gaspésie fait partie de la zone 5b (forêt mixte). L’érable à sucre, le bouleau jaune, l’épinette, et le sapin sont des espèces typiques et il s’y trouve des zones agricoles fertiles.
Hydrographie
Outre l’omniprésence du fleuve et golfe du Saint-Laurent, lesquels couvrent plus de 70 % de la région, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est arrosée par de nombreux cours d’eau prenant majoritairement leur source à l’intérieur du massif par phénomène de fonte nivale. Elle est réputée pour détenir plusieurs rivières aux eaux cristallines qui attirent les pêcheurs en raison de la présence du saumon atlantique. Parmi les principales, on retrouve la rivière Cascapédia, la rivière Nouvelle, la rivière Bonaventure, la rivière Dartmouth, la rivière Saint-Jean, la rivière Madeleine et la rivière Sainte-Anne, entre autres. La région a la particularité de compter relativement peu de lacs (tous de petite envergure), alors que la majorité des régions du Québec en possède en abondance. Les îles de la Madeleine comptent quelques ruisseaux ainsi que des étangs, des lagunes et des bassins. Les nombreuses baies et anses de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine sont souvent les lieux d’occupation humaine.
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