Malgré la transformation du territoire par l’homme, la nature est encore bien présente à Laval et elle côtoie tant le milieu agricole que le milieu urbain. L’environnement naturel de Laval comporte notamment :
On recense 15 aires protégées légalement constituées par le gouvernement du Québec, soit :
Le refuge faunique de la Rivière-des-Mille-Îles a été établi en 1998 en vertu de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Il s’agit d’un « site exceptionnel tant du point de vue de la faune que de la flore. Il est, entre autres, l’habitat d’animaux susceptibles d’être désignés menacés ou vulnérables. »
Il est « constitué de dix îles couvrant 26,2 hectares de terres privées appartenant aux villes de Laval et de Rosemère et à l’organisme Éco-Nature. Ce dernier assume la gestion de ce site 7» et travaille actuellement, avec des partenaires, à l’agrandissement de ce refuge et du parc de la Rivière-des-Mille-Îles.
Le territoire lavallois se caractérise par la présence d’espaces boisés de diverses tailles et par son vaste réseau d’écosystèmes aquatiques, humides et riverains. Les espaces boisés de plus de 0,3 hectare représentent une superficie de plus de 3 000 hectares et se situent tant dans le périmètre urbain que dans la zone agricole. Complémentaires des milieux humides et des 250 kilomètres de cours d’eau intérieurs, les boisés constituent des habitats essentiels à l’épanouissement de la faune et de la flore.
Des groupes de citoyens œuvrent à la protection et à la mise en valeur de différents boisés de Laval, entre autres la Corporation pour la mise en valeur du Bois de l’Équerre, l’Association pour la protection du boisé Sainte-Dorothée et l’Association pour la conservation du Bois Papineau.
Pour orienter ses actions de conservation des milieux naturels, la Ville de Laval s’est dotée, en 2009, d’une Politique de conservation et de mise en valeur des milieux naturels d’intérêt. Dans ce document, la Ville se donnait pour objectif de porter la superficie de son territoire protégé à 9 %. Aujourd’hui, le PMAD de la CMM fixe l’objectif à 17 % pour la superficie de territoire protégé en zone métropolitaine et propose de tendre vers les 30 % de couvert forestier sur l’ensemble du territoire de la CMM, ce qui va demander un effort considérable de l’ensemble de ses membres.
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