Carte de Chapais

Carte de Chapais, une ville située en Jamésie, dans la région administrative du Nord-du-Québec, dans la province de Québec au Canada. Elle est reliée au reste du Québec par la route 113. La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.

Géographie

La ville de Chapais est située à la tête des eaux qui se déversent dans les bassins hydrographiques de la baie James et de la baie d’Hudson. Chapais est également située près de plusieurs lacs dont, entre autres, le lac Presqu’île formé il y a plusieurs milliers d’années par une météorite.

Bien que Chapais soit géographiquement éloignée de la majeure partie du Québec, Chibougamau et les nations cries d’Oujé-Bougoumou et de Waswanipi se retrouvent tous à moins de 100 kilomètres de Chapais.

Économie

Mines

De sa fondation à 1992, la mine Opémiska est le principal employeur et le moteur économique de la ville de Chapais. Au début des années 1990, l’industrie minière dans la région Chapais et Chibougamau est en crise. En 1991, les trois puits de la mine Opémiska (Cooke, Perry et Springer) cessent leurs opérations. Leurs installations sont démantelés en 1992.

En 2021, l’entreprise QC Copper & Gold réalise des forages sur les claims de l’ancienne mine Opémiska. La minière estime que des milliers de tonnes de cuivre et d’or pourraient encore y être exploitée et envisage un projet de mine à ciel ouvert. Les travaux de forage continuent en 2022, alors que les décisions sur l’exploitation des gisement devraient être prises en 2023.

Bois d’œuvre

En 1975, l’entreprise de bois d’œuvre Barrette-Chapais Ltée s’implante à 10 km de la ville. Fondée par Yves Barrette, la scierie devient l’employeur principal du secteur à la suite de la fermeture de la mine Opémiska. En 2016, cette filiale des Entreprises Barrette Ltée emploie 450 personnes et est le cinquième employeur en importance dans le Nord-du-Québec. Il s’agit de la plus grosse scierie au Québec. Elle transforme environ 980 000 mètres cubes de bois par année.

Cogénération

La toute première usine de cogénération du Québec, Chapais Énergie (opérée maintenant par la compagnie Nexolia), voit le jour en juillet 1995. Chapais Énergie utilise la biomasse forestière en transformant ces résidus forestiers en près de 30 mégawatts d’électricité.

Économie circulaire

En 2021 Chapais se démarque pour son projet d’économie circulaire, qui vise à valoriser les résidus des industries forestières. Alors que la forestière Barrette-Chapais Ltée produit du bois d’œuvre, ses retailles de bois sont récupérées et transformées en granules. Quant aux écorces de la scierie, elles sont récupérées par l’usine de cogénération, brûlées, engendrant la vapeur nécessaire à la production d’électricité. Cette électricité rejoint le réseau d’Hydro-Québec, mais la vapeur est aussi réutilisée. Celle-ci alimente la production des entreprises BoreA Canada, productrice d’huiles essentielles, ainsi que les Serres Bleues, un vaste complexe de production de tomates. Quant aux cendres de la combustion d’écorces, elles fertilisent les champs de pommes de terres locaux, et servent à la restauration de l’ancien site minier Opémiska.

En 2021, la ville de Chapais a été sélectionnée pour participer à un projet pilote pancanadien Villes et régions circulaires.

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