La faune et la flore de Drâa-Tafilalet

La faune de la région se caractérise par des espèces rares et endémiques d’Afrique du Nord; oiseaux migrateurs, mammifères, reptiles et rongeurs s’adaptant à la vie saharienne, à la recherche de l’ombre et de l’eau. On peut citer notamment : les gangas, les perdrix, les sirlis, les traquets, le dromadaire, la gazelle, l’hyène, le fennec, le renard, la gerboise.

La formation forestière est à base de chêne vert de cèdre, de pin d’Alep, de genévrier rouge. Auxquels s’ajoute une gamme d’espèces arbustives et herbacées telles que beberis, espanica, thymus etc..

Les efforts de reboisement entrepris par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification ont permis à la région de représenter, en termes de superficies reboisées, 3% de superficie totale nationale, la province de Midelt en concentre 63%.

Superficies reboisées 2010-2012 (en hectares)*
Région et provinces Provisoires Existantes
Drâa-Tafilalet  2 844  18 672
Ouarzazate 800  6 129
Tinghir 100
Zagora 20 125
Errachidia 330 534
Midelt  1 694  11 784
Total Maroc  45 237  655 106

Le couvert en forêt naturelle représente 6,09% du couvert national, il est réparti, presque à parts égales, selon les provinces comme suit :

Superficies des essences forestières naturelles par type par province
Année2011* En hectare Total Alfa Matorral Autres Feuillues Naturelles Résineuses
Naturelles
  Ouarzazate  197 280  37 800  88 140  16 350  15 540  39 450
   Zagora  150 060 200  39 020  110 640 200
  Errachidia  199 500  28 160  4 980  74 460  32 260  59 640
Total Région (Midelt, non comprise) 546   66 160 132 201   47 800   99 290
840 140 450
Total Maroc 8976790 2954200 655080 1410350 2827680 1129480

Le domaine forestier régional bien que diversifié, est très vulnérable devant un ensemble de facteurs exogènes notamment les conditions climatiques sévères, la pression humaine marquée, entre autres, par les incendies, le surpâturage et le défrichement des arbres.

Cet espace est exposé à la dégradation à cause de son exploitation anarchique et les opérations lentes de reboisement. Des opérations de préservation, de qualification et de développement s’imposent.

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