Carte de Guelmim-Oued Noun

La région de Guelmim-Oued Noun est l’une des douze régions administratives du nouveau découpage territorial 2015 du Maroc.

  • Superficie totale de Guelmim-Oued Noun 46 108 km²
  • En 2014 la population de la région était de 433 757 hab.
  • Le Chef-lieu de la région est Guelmim
Photographie aérienne de Guelmim, ville du sud du Maroc.

La région occupe une place importante parmi les trois régions du sud que ce soit au niveau de potentialités naturelles ou humaines, car elle couvre plus de 15% de la superficie globale de ces trois régions et abrite 46% de sa population totale. Elle comprend quatre provinces des dix existantes dans les trois régions du sud.

C’est dans cette région que l’on retrouve principalement les tribus sahraoui marocaines des Tekna.

La situation géographique de Guelmim-Oued Noun comme point de relais entre le Nord et le Sud du royaume, a grandement favorisé la mise à profit d’un réseau routier, qui connaît régulièrement, des opérations d’aménagement et de construction.

Le réseau routier

La région de Guelmim-Oued Noun est traversée par un réseau routier classé d’une longueur de 3 384 Km avec seulement 1 442 Km de routes revêtues, soit 37% du réseau total.

Carte du découpage communal de la Région de Guelmim-Oued Noun.

Les routes revêtues nationales représentent 18% du réseau de la région avec 618 Km; les routes régionales s’étendent sur une longueur de 355 Km soit 10 %. Alors que celles provinciales s’étendent sur 435 Km soit 13% du réseau routier total. La densité sociale de ce réseau routier qui est de l’ordre de 7,8 Km pour 1000 habitants est nettement supérieure à la densité nationale (1,2 Km/1000 hab). Quant à la densité spatiale, elle est de 7,4 Km/100 Km², ce qui est considéré comme étant nettement supérieure à la moyenne nationale (5,7 Km/100 Km²). La route nationale N°1 reliant La ville de Guelmim à Tan-Tan est l’axe principal qui relie la région avec les autres régions du Royaume, avec un trafic d’environ 1700 véhicules par jour.

Certaines contraintes présentent des effets néfastes sur le réseau routier et influencent son extension sur le territoire de la région, à savoir :

  • Le relief accidenté qui augmente les charges de réalisation des routes;
  • Les effets d’ensablement des axes routiers;
  • L’éloignement des agglomérations de la région;
  • L’effet du climat et de l’aridité du milieu;
  • Le manque d’entretien;
  • L’absence des entreprises et bureau d’études spécialisés dans la construction des routes dans la région.

Le réseau routier qui relie les centres urbains entre eux est très ancien, il est souvent endommagé par l’ensablement ou les crues des oueds.

Transport routier

La région est largement desservie par nombre de lignes de transport public surtout entre villes. Le transport par taxis reste le plus important par rapport aux autres modes offerts, suivi par le transport via les autocars.

La région souffre d’une carence en gares routières équipées malgré l’importance du trafic. Les sociétés de transport intra urbain font encore défaut, malgré divers projets d’investissement privé. La capacité du transport des voyageurs a connu un essor important au niveau des places offertes quotidiennement par les autocars.

Transport aérien

La région compte 2 aéroports à Es-Smara et Tan-Tan et un aérodrome à Guelmim, le plus dynamique étant celui de Tan-Tan (le trafic des passagers en 2012 a enregistré uniquement 6 934 passagers/an avec 663 mouvements d’avions).

Les installations existantes, sont peu opérationnelles. Les effectifs des voyageurs sont faibles.

Infrastructure portuaire

La région dispose de deux ports :

Le port de Tan-Tan, créé en 1982, est complété par une zone industrielle intra-portuaire occupée par les usines de traitement des poissons exploitées par le secteur privé. Ce port est le principal facteur de développement de la pêche dans la région, mais il attire peu d’investisseurs car son entrée est trop souvent bloquée par l’ensablement.

Le port de Tan-Tan est l’unique port dans la région, il représente une assise fondamentale de l’économie régionale en particulier et l’économie nationale en général. C’est le premier port sardinier au niveau du Maroc avec une part de 42,3% de la production nationale.

Ce port contient 21 unités industrielles dont 13 seulement sont fonctionnelles (2 unités de congélation, 2 conserveries, 6 fariniers et 3 glaciers).

Le trafic de pêche côtière a enregistré une augmentation importante dans la quantité du poisson industrielle en raison de l’installation des unités dans les deux zones industrielles intra et extra portuaires.
En 2013, le port de Tan-Tan a enregistré un trafic de 138.921 tonnes de marchandises, ne représentant que 0,2% du total des trafics nationaux. Ce chiffre a connu une baisse importante de -13,7% entre 2012 et 2013..

Le rôle que joue le port de Tan-Tan est primordial dans le développement économique et social de la région, mais une amélioration de sa rentabilité à travers la modernisation de ses équipements et le renforcement de ses infrastructures ne sera que bénéfique sur l’activité de pêche et attirera d’autres investissements liés au secteur.

Le port de Sidi Ifni, à vocation de pêche. Il représente la source principale des revenus de la ville de Sidi Ifni et joue un rôle stimulateur des activités socioéconomiques de la région.

L’exploitation du port de Sidi Ifni a démarré en 1989, il a fait l’objet de plusieurs extensions dont la plus importante a été achevée en 2002.

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