Le réseau hydrographique ne comprend que des oueds temporaires dont le plus important est l’oued Drâa et tous ses affluents descendant de l’Anti-Atlas. Les crues de ces oueds constituent une importante ressource pour l’agriculture vivrière de toute la région. La seule ressource en eau permanente se situe dans les nappes souterraines qui, bien que salées pour la plupart, assurent l’alimentation en eau potable des centres urbains et l’irrigation.
La carte hydrique de la région de Guelmim-Oued Noun, reflète une structure disparate en quantité et en qualité, entre les diverses zones géographiques. Si la province de Guelmim connaît une concentration des ressources, dans la plaine où se situe la capitale régionale, les zones de montagnes sises au Nord et Nord-Ouest, accusent un déficit hydrique important tout comme les parties sahariennes du Sud et Sud Est. Le long du littoral, la ressource est abondante mais connaît des degrés de salinité qui entravent son utilisation à l’état brut.
Une attention particulière a été accordée à la mobilisation des eaux de surface, par la réalisation d’ouvrages de dérivation ou de retenue. Les objectifs visés par cette opération sont multiples : la recharge de la nappe phréatique, l’abreuvement du cheptel, la pratique d’une agriculture par épandage ou la protection contre les inondations par le règlement du débit de certains oueds.
La question de l’eau dans la région de Guelmim-Oued Nounreste dans l’ensemble posée avec acuité sur pluqieurs registres:
En plus, il y’a la menace sur les nappes phréatiques à cause de l’absence de réseaux d’assainissement et des stations de traitement des eaux usées surtout dans les centres urbains. Sachant bien que la région de Guelmim-Oued Noun connaît une grande concentration de la population urbaine au sein des 11 centres urbains.
Devant ces problèmes, il apparaît que cette ressource vitale représente un grand défi quant à sa mobilisation (qu’elle soit de surface ou souterraine) et à son utilisation d’une manière rationnelle.
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