La région est drainée par un cours d’eau principal qui est Oued Oum Errabiâ et ses affluents (Oued Derna, Oued El Abid, Oued Lakhdar et Oued Tassout).
L’Oued Oum Errabiâ s’alimente principalement du Moyen Atlas où les précipitations sont importantes et où de nombreuses sources lui apportent un étiage assez régulier que connaît la région à la suite des précipitations et de la fonte des neiges. Les divers apports que l’on enregistre au niveau de la région garantissent au fleuve de l’Oum Errabiâ un étiage très soutenu faisant de lui le cours d’eau le plus régulier du pays.
Ressources en eaux superficielles
Le territoire de la région se trouve à 80% au niveau du bassin versant d’Oum Errabiâ, le reste qui correspond à la zone nord de la région se trouve au niveau du bassin versant de Bouregreg.
Sur les 128 grands barrages qui sont actuellement en service au Maroc, 20 sont implantés sur le bassin du Sebou et 7 sur le bassin de la Moulouya. La région de Béni Mellal-Khénifra en compte 15 barrages en plus de 7 systèmes de transfert d’eau. Ces ouvrages permettent de garantir, tant pour le bassin de l’Oum Errabiâ que pour les bassins limitrophes, la satisfaction des besoins en eau potable, industrielle et agricole ainsi que le soutien des débits nécessaires à la salubrité des cours d’eau. Cette infrastructure hydraulique actuelle permet de mobiliser, en moyenne, près de 3 550 millions de mètre cubes. Ces ressources permettent l’irrigation de près de 493 575 ha et la production de d’environ 350 millions de mètres cubes /an pour l’alimentation en eau potable et industrielle. Grâce à une puissance installée de 629 MW, la mobilisation des ressources permet également une production moyenne de 1 866 millions de KWH /an d’énergie hydroélectrique, soit plus de 70% du productible national.
Eaux souterraines
Quant aux eaux souterraines le complexe aquifère du bassin de l’Oum Errabiâ est constitué par un ensemble de nappes phréatiques du plio-quaternaire. On peut citer les nappes phréatiques du Turonien, l’Eocène de Tadla, les nappes de Beni Moussa et de Béni Amir et enfin la nappe phréatique du Dir.
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