Géographie de Béni Mellal-Khénifra

Le territoire de Béni Mellal-Khénifra est composé de 4 grands ensembles géographiques distincts qui entretiennent des relations d’échange, de complémentarité et des formes de solidarité notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage extensif.

  • La montagne : Le massif montagneux s’étend sur la totalité des provinces de Khénifra et d’Azilal et couvre une partie non négligeable des provinces de Béni-Mellal et de Khouribga;
  • Le piémont ou le Dir : c’est une étroite bande du territoire, théoriquement définie comme étant l’intersection entre la montagne et la plaine ou zone tampon. En pratique, il est difficile de délimiter le Dir sur le terrain. On considère que chaque commune se situant en partie et/ou en totalité dans cette intersection fera partie de l’entité géographique piémontaise;
  • Le plateau des phosphates de Khouribga qui se caractérise, d’une part, par sa richesse minière et, d’autre part, par sa pauvreté en eau souterraine ;
  • La plaine de Tadla : elle occupe une partie de la province de Béni-Mellal et la totalité de la superficie de la province de Fquih Ben Saleh, elle va de la ville de Béni-Mellal à celle de Kasba Tadla. Sur la rive gauche d’Oued Oum Errabiâ, se situe une nouvelle étendue de terres profondes qui disparaissent, au fur et mesure que l’on se rapproche de la limite nord avec la région de Casablanca-Settat

Les sols dans la région sont diversifiés en raison de la nature des roches mères. Ils sont superficiels, peu profonds et peu humifères. Leurs réserves hydriques sont parfois limitées. D’ailleurs, la dominance de chêne vert, essence très plastique du point de vue écologique, confirme cette situation lorsque l’ambiance écologique est difficile. Les substrats sont colonisés par des essences thermo xérophiles (pin d’Alep, thuya et genévrier rouge) et xérophiles (genévrier thurifère).

Même en altitude, les sols restent en général peu profonds à superficiels, humifères et humides durant une période assez longue de l’année, ce qui permet l’installation d’essences forestières bienvenantes (chêne zêne, cèdre et chêne vert).

Dans la plaine de Tadla, le paysage se trouve masqué par des sédiments très récents du quaternaire, ce qui donne à ces terres une certaine dimension favorable à des formes d’exploitation agricole intensive (périmètre de Beni Moussa et celui de Beni Amir).

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