La réserve de biosphère de l’archipel de la Guadeloupe (représenté sur la carte ci-dessus) est une réserve de biosphère située en Guadeloupe, France. Elle a été désignée par l’Unesco en 1992 dans le cadre du programme sur l’homme et la biosphère.
Inaugurée le , la réserve de la biosphère de l’archipel de la Guadeloupe est la deuxième réserve de biosphère des petites Antilles après celle des îles vierges américaines reconnue en 1976.
La réserve couvre 77% de la superficie totale de l’île de la Guadeloupe et englobe notamment le parc national de la Guadeloupe et le massif volcanique de la Soufrière. La réserve de biosphère totalise une surface de 246 762 ha dont 132 845 ha de surface marine.
Aire centrale :
L’aire centrale, d’une surface de 22 144 ha, est composée du massif forestier de la Basse-Terre, les îlets Pigeon avec les récifs coralliens adjacents, les îlets Kahouanne et Tête à l’Anglais, les cœurs de la baie du Grand Cul-de-Sac marin contenant les mangroves et marais de Choisy et Lambis, l’estuaire de la Grande Rivière à Goyaves, les îlets Fajou, Christophe, Carénage et La Biche.
Zone tampon :
La zone tampon, d’une surface de 30 506 ha, correspond à des territoires protégés : une forêt domaniale non classée appartenant au cœur du parc national, des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), des territoires classés par arrêté de protection de biotope, des sites classés ou inscrits, des territoires qui appartiennent au conservatoire du littoral ou aux domaines publics maritimes terrestres.
Aire de transition :
L’aire de transition, d’une surface de 195 318 ha comprend l’intégralité de l’aire optimale d’adhésion du parc national de la Guadeloupe et son aire maritime adjacente.
Activités socio-économiques :
La réserve de biosphère promeut des activités durables dans le domaine de l’agriculture et du tourisme (écotourisme). Elle est signataire de la Charte Européenne du Tourisme durable développée par la fédération Europarc.
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