La capitale chinoise est confrontée à de nombreux problèmes environnementaux. Notammant la forte pollution atmosphérique, depuis le début des années 1990, le gouvernement fait davantage d’efforts pour la protection de l’environnement. Il a ainsi instauré des lois favorisant le recyclage, normalisant l’évaluation d’impact environnemental, l’efficacité énergétique et monitorant la pollution atmosphérique.
Depuis le 1er janvier 2003, seules les voitures personnelles répondant à la norme Euro 2 pouvaient être enregistrées à Pékin. De nombreux autobus à moteur diesel ont été remplacés par des véhicules roulant au gaz naturel. En outre, le nombre de trolleybus électriques a atteint un total de 18 000 bus à Pékin.
Pour le transport ferroviaire, des prolongations du réseau de métro ont été entreprises. La pollution de l’air dans la métropole est plus grave. La concentration élevée de particules et les émissions de dioxyde de carbone sont un problème majeur.
La qualité de l’air, selon l’OMS, reste l’une des pires au monde. Les raisons en sont les nombreuses usines et centrales électriques en périphérie de la ville, ainsi que le nombre des transports et des ménages utilisant des carburants ou combustibles polluants. L’urbanisation rapide, la forte augmentation du volume du trafic et de la concentration d’industries dans l’agglomération ont conduit à un niveau de pollution élevé. Le smog, les NOx et ses sulfates y constituent une menace sérieuse pour la santé publique de plus de 400 millions de personnes en Chine du Nord, les maladies respiratoires y étant de plus en plus importantes, surtout dans la capitale.
Pour améliorer la qualité de l’air, des règles d’émission plus strictes ont été adoptées. Depuis le 1er mars 2008, toutes les voitures neuves doivent répondre à la norme d’émission Euro 4, qui est obligatoire en Europe pour les voitures neuves depuis janvier 2005 (Euro 5 est depuis entrée en vigueur en Europe en septembre 2009), mais le scandale Volkswagen a montré que de nombreux véhicules récents polluaient en situation réelle plus qu’annoncé par le fabricant et bien plus que sur les bancs d’essai.
À partir de 2008, l’ambassade américaine mesure la pollution à Pékin.
Depuis octobre 2012, le gouvernement chinois installe des stations qui mesurent la pollution de l’air à Pékin. En janvier 2013, la capitale en a 35. Pékin n’a eu aucun plan d’urgence de l’air avant celui de janvier 2013.
La concentration des particules inférieures à 2,5 µm de diamètre a battu le record des 700 µg/m3 durant trois jours en janvier 2013. L’OMS conseille un maximum de 25 µg/m3 en moyenne sur 24 h. De nombreux vols ont été annulés à cause d’un manque de visibilité. Le froid intense avait alors provoqué une augmentation importante du chauffage au bois et au charbon. Selon l’AIE, la Chine consomme la moitié du charbon mondial.
De plus, l’absence de vent, le nombre des véhicules à énergie fossile, et les centaines d’usines près de Pékin ont empiré ce problème de pollution de l’air.
Le nuage acide de particules aurait tué 8 600 personnes en 2012 pour Pékin, Shanghai, Canton et Xi’an. Selon une étude (juin 2013) faite par l’ONG Greenpeace et des experts américains, centrée sur 196 centrales à charbon de la périphérie de Pékin, cette pollution a fait mourir près de 2 000 Pékinois en 2011, et environ 8 000 dans la province du Hebei.
La pollution de l’air a beaucoup baissé à Pékin depuis 2013, les autorités ayant alors décrété une « guerre à la pollution ». La ville a depuis fermé des dizaines de centrales à charbon et délocalisé des usines, et tend progressivement à se passer du charbon pour le chauffage. Le niveau moyen des particules fines PM2,5 a chuté à 33 microgrammes par mètre cube en 2021, soit trois fois moins qu’en 2013. Néanmoins, ce niveau reste six fois supérieur aux recommandations de l’OMS (5 microgrammes par mètre cube). Le nombre de jours où Pékin est touchée par un nuage âcre de pollution a également considérablement chuté en quelques années.
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