L’été tire à sa fin le 9 septembre 2002, mais l’Islande affiche encore des couleurs estivales, son périmètre teinté de vert, tandis que ses grandes calottes glaciaires permanentes se détachent avec éclat sur la roche volcanique qui les entoure. La plus grande calotte glaciaire, Vatnajökull, repose en fait sur trois volcans actifs. La chaleur de ces volcans fait fondre la face inférieure de la calotte glaciaire, remplissant lentement les caldeiras. Finalement, la caldeira déborde et libère un torrent d’eau connu sous le nom de débâcle glaciaire. Cette activité volcanique se produit parce qu’une frontière tectonique traverse à peu près le nord-est-sud-ouest à travers le pays insulaire, et les deux plaques s’éloignent l’une de l’autre, faisant jaillir du magma des profondeurs de la Terre. Les lacs et les eaux côtières aux couleurs vives sont le résultat de sédiments très fins et hautement réfléchissants qui sont broyés en morceaux par l’immense poids des glaciers et emportés par le ruissellement glaciaire. Image satellite de l’Islande courtoisie de la NASA.
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