La faune et la flore de Laâyoune-Sakia El Hamra

La région se caractérise par la présence d’une multitude de zones océaniques humides et à microclimat spécifique disposant ainsi d’un couvert végétal diversifié qui offre un biotope et un écosystème favorable au développement et { la reproduction d’une faune sauvage très variée.

Flamant rose en Laâyoune-Sakia El Hamra.

La faune est constituée essentiellement d’oiseaux migrateurs. Plus de 70.000 espèces transitent par cette région notamment le flamant rose et les limicoles (près de 20.000 individus par an). Il existe également près de 27 espèces de mammifères dont 2 répertoriées au niveau des espèces endémiques marocaines.

Malgré les conditions climatiques défavorables, la région dispose d’un couvert végétal plus ou moins important, donnant à cette zone une vocation pastorale. Les formations dominantes sont constituées en général de l’Acacia raddiana, le Rhus Triaprtium et le Tamarix qui occupent les dépressions. Quant aux formations forestières, elles sont constituées en grande partie d’une végétation ligneuse et herbacée offrant ainsi des parcours importants aux éleveurs. La superficie du domaine forestier est estimée à environ 79.090 hectares selon les statistiques de l’inventaire national forestier, représentant à peine 1% du total national.

Les efforts de reboisement entrepris par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification ont permis à la région de représenter, en termes de superficies reboisées, 0,34% de superficie totale nationale.

Superficies reboisées 2010-2012 (en hectares) *
Région et provinces Provisoires Existantes
Laâyoune-Sakia el Hamra 735 1 671
 Boujdour 110 340
 Laâyoune (y compris Tarfaya) 395 960
 Es-Smara 230 371

Le domaine forestier régional bien que diversifié, est très vulnérable devant un ensemble de facteurs exogènes notamment les conditions climatiques sévères, la pression humaine marquée, entre autres, par les incendies, le surpâturage et le défrichement des arbres. En effet, cet espace est exposé à la dégradation à cause de son exploitation anarchique par les habitants et les opérations lentes de reboisement, ce qui nécessite d’engager de grandes opérations pour sa préservation, sa qualification et son développement. Cela peut se réaliser par :

  • L’intégration du secteur forestier dans la stratégie de développement du monde rural, dans une vision intégrée avec les autres activités, surtout l’agriculture;
  • La protection et la gestion des ressources naturelles régionales d’une manière rationnelle et participative avec les habitants;

© 2024