Carte géologique du Guatemala

Géologie du Guatemala

La géologie du Guatemala comprend des roches divisées en deux blocs tectoniques. Le bloc Maya au nord est constitué de roches ignées et métamorphiques du socle du craton nord-américain, recouvertes de roches métasédimentaires du Paléozoïque tardif, qui ont subi une déformation au cours du Dévonien. Des couches rouges, des évaporites et du calcaire marin du Mésozoïque recouvrent ces roches. Un paysage karstique s’est formé dans les épaisses unités calcaires du nord du pays. Au cours d’une orogenèse collisionnelle, ces roches du Paléozoïque et du Mésozoïque ont été soulevées, poussées et plissées pour former la Cordillère centrale du Guatemala. Les roches du Paléogène du début du Cénozoïque comprennent des roches clastiques volcaniques et marines, associées à des taux d’érosion élevés.

Au sud de la vallée de Motagua, les roches sous-jacentes appartiennent au bloc Chortis, la partie nord de la plaque caraïbe. De nombreux géologues ont interprété le bloc Chortis comme ayant été « déplacé » vers l’est jusqu’à sa position actuelle, avec une déformation et un soulèvement fragiles du Crétacé suggérant un lien avec l’orogenèse laramienne qui a formé les montagnes Rocheuses au nord.

Au Quaternaire notamment, la plaque Cocos, qui s’est séparée de la plaque Pacifique à l’Oligocène, a subi une subduction sous les plaques caraïbe et nord-américaine, produisant une chaîne de volcans le long de la côte pacifique du Guatemala. Les plaques nord-américaine et caraïbe se déplacent en décrochement le long de la zone de faille Motagua-Polochic.

Certains se sont tournés vers les schistes organiques du Paléozoïque et le grès de Todos Santos, avec sa « calotte » d’évaporite, comme réservoir potentiel de pétrole et de gaz.

Le massif de la Sierra de Santa Cruz présente une zone ophiolitique à harzburgite serpentée autour d’un pluton de gabbro de deux kilomètres d’épaisseur avec diorite quartzique. Le pluton est recouvert de basalte en coussins, de diabase, de chert et de calcaire. Ceux-ci sont à leur tour recouverts d’une couche supplémentaire de chert tuf, de flysch volcanogène et de brèche avec de la lave andésitique et dacite.

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