Le Port de Cotonou est un port autonome béninois situé dans la ville de Cotonou. Seul port du Bénin, il est le poumon de l’économie béninoise. Il participe à 90 % des échanges avec l’extérieur, engendre jusqu’à 60 % du Produit Intérieur Brut (PIB) et contribue à 45 % des recettes fiscales.
Avec plus de 10 millions de tonnes de fret annuel, il est le 3e port de l’Afrique de l’Ouest après les ports de Lagos et d’Abidjan.
Il dessert les pays de l’hinterland, tels que le Mali, le Burkina Faso, le Tchad. Il est également le premier port de transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé, notamment pour l’exportation de l’uranium extrait dans le nord nigérien par le groupe français Areva.
Le port de Cotonou dispose de nombreuses installations qui lui permettent d’assurer l’ensemble de ses activités. Il dispose d’un plan d’eau de plus de 60 ha, d’une zone portuaire de 200 ha environ, de 11 postes à quai pour tous types de navires, d’un poste pétrolier en zone sud représentant un linéaire de 250 m, d’un port de pêche, de deux nouveaux postes à quai de 600 ml réalisé grâce au financement du Millennium Challenge Account Bénin, de zones franches pour le Niger, le Burkina-Faso, le Mali et le Tchad, des parcs à conteneurs, des aires de stockage de véhicules d’occasion et des dépôts gaziers.
L’importation représente une part importante du trafic du port de Cotonou. Les produits les plus importés au port de Cotonou sont les céréales, les produits alimentaires et les hydrocarbures. Les différents segments de marchandises sont notamment les conteneurs, les cargos divers, le vrac liquide, le vrac solid. L’exportation représente également une part importante du trafic au port de Cotonou. Elle concerne principalement le Coton béninois, la noix de cajou et les oléagineux.
Le port de Cotonou dessert également les pays de l’Hinterland. En 2018, 49 % du trafic total au port de Cotonou est lié à l’hinterland dont le Tchad, le Burkina-Faso et notamment le Niger.
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