Agriculture, élevage et pêche au Guatemala
Le secteur agricole représente un quart du PIB, les deux tiers des exportations et la moitié de la main-d’œuvre. Les principaux produits agricoles sont le café, la canne à sucre, les bananes et les plantains. On y cultive également du tabac, du coton, du maïs, des fruits et toutes sortes de légumes. Le pays se distingue par la culture de produits agricoles non traditionnels tels que le brocoli, les pois, le chou de Bruxelles, le sésame, les asperges et le piment, qui sont principalement destinés au commerce extérieur. Le Guatemala possède du bétail, essentiellement destiné à la consommation intérieure et un petit pourcentage destiné à l’exportation vers le Honduras et le Salvador. La pêche est importante principalement sur la côte sud, les principaux produits d’exportation étant les crevettes, les homards et les calamars. Les départements d’Escuintla et de Retalhuleu sont les plus importants pour la pêche.
En raison de son aridité, le soi-disant corridor sec qui couvre une partie des départements de Baja Verapaz, Zacapa, El Progreso, Jalapa, Chiquimula, Jutiapa et Santa Rosa, est très vulnérable aux sécheresses, n’a pas de sécurité alimentaire en plus d’avoir un degré élevé d’extrême pauvreté.
2 % des propriétaires fonciers possèdent 62 % des terres arables du Guatemala. Les populations indigènes, historiquement dépossédées de leurs terres par la colonisation espagnole puis par les nouvelles élites après l’indépendance, sont reléguées dans les montagnes, où les terres sont infertiles, les obligeant à vivre dans une extrême pauvreté. Selon le gouvernement, le taux de malnutrition parmi les enfants autochtones est de 62 %.
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