Des cônes volcaniques et des établissements humains se mêlent le long des marges de la caldeira de Rabaul, à la pointe nord-est de l’île de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En forme de chaudron géant, la caldeira à demi-ouverte sur la mer, est le bord restant d’un ancien volcan. De petits cônes volcaniques, dont certains sont encore actifs, se trouvent sur le bord. S’étendant sur environ 8 km sur 14 km, la caldeira est inondée par la baie Blanche. La caldeira en grande partie submergée a longtemps formé un port naturel pour ce qui avait été la plus grande ville de Nouvelle-Bretagne, mais une éruption majeure a forcé l’évacuation de la ville de Rabaul en 1994. Bien que la ville ait cessé de grouiller d’activité, au moins un cône volcanique est resté actif pendant des années.
Le paysage sur cette image satellite apparaît comme un mélange de sol végétalisé et dénudé. La végétation recouvre presque complètement le côté ouest de la caldeira de Rabaul. Des cônes volcaniques bordent la marge nord-est de la caldeira, et autour de ces cônes, la terre est principalement rocheuse et stérile.
Tavurvur, près de l’extrémité sud du bord exposé de la caldeira, a été l’un des volcans à entrer en éruption explosive en 1994. L’autre était Vulcan, du côté ouest de la caldeira. Alors que la végétation a repris vie sur les pentes de Vulcan, les roches prédominent à Tavurvur, preuve d’une activité éruptive plus récente.
Des vestiges d’établissements humains persistent le long de la marge nord-ouest de la caldeira et sur un promontoire près du centre de la caldeira. Avant l’éruption explosive de 1994, la ville de Rabaul était la capitale provinciale de la Nouvelle-Bretagne orientale. Après l’éruption, la capitale a été déplacée vers la ville côtière de Kokopo, à environ 20 km au sud-est. Image satellite de la caldeira de Rabaul gracieuseté de la NASA.
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