Géologie du Burundi

La géologie du Burundi se compose en grande partie de roches métamorphiques d’âge protérozoïque avec des inliers de roches de socle d’âge archéen. Les premiers sont des métasédiments des supergroupes burundais et malgache qui sont respectivement d’âge méso- et néoprotérozoïque. Les granites pénètrent les roches du Supergroupe Burundais le long d’une zone de 350 km d’intrusions mafiques et ultramafiques. Tout comme la Tanzanie, le supergroupe malagarasien a des roches néoprotérozoïques. Le sommet de ce groupe contient le groupe de Kibago, qui se compose de grès, de quartzites, de schistes et d’un conglomérat basal.

Carte de la morphologie et de la structure géologique du Burundi.

Le Rift occidental autour et au nord de Bujumbura est en partie comblé par des sédiments cénozoïques.

Tectonique

Un système de failles traverse la ceinture de Kibaran au centre du pays du nord au sud, et est connu sous le nom d’accident N-S. Le système de failles est soit une suture de Kibaran tardif, soit une déformation décrochante latérale de Kibaran tardif.

Géologie économique

L’exploitation minière a commencé dans les années 1920, bien que les minéraux ne contribuent pas de manière significative à l’économie du Burundi, représentant moins de 1% du PIB. Entre autres minéraux, l’exploitation minière au Burundi produit du tungstène, de l’étain, du tantale et du niobium et possède des ressources de nickel, d’uranium et de terres rares. L’industrie minérale et pétrolière est principalement stagnante en raison de la médiocrité des infrastructures et des transports, ainsi que d’une guerre civile qui s’est terminée en 2005. De nombreuses études sur la faisabilité de l’extraction minière ont eu lieu, notamment des filons d’or près de Myinga et des gisements d’or alluviaux dans le nord-ouest. La latérite de nickel a été découverte près de Musongati et pourrait produire 30 000 mt/an de minerai.

Carte lithologique du Burundi.

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