Carte du Nouveau-Brunswick, l’une des treize provinces et territoires du Canada. C’est l’une des trois provinces maritimes et l’une des quatre provinces de l’Atlantique. C’est la seule province à avoir le français et l’anglais comme langues officielles.
Le Nouveau-Brunswick est bordé par le Québec au nord, la Nouvelle-Écosse à l’est, le golfe du Saint-Laurent au nord-est, la baie de Fundy au sud-est et l’État américain du Maine à l’ouest. Le Nouveau-Brunswick est boisé à environ 83 % et sa moitié nord est occupée par les Appalaches. Le climat de la province est continental avec des hivers neigeux et des étés tempérés.
Le Nouveau-Brunswick a une superficie de 72,907 km² et 789,225 habitants (2021). De façon atypique pour le Canada, seulement environ la moitié de la population vit dans des zones urbaines. Les plus grandes villes du Nouveau-Brunswick sont Moncton et Saint-Jean, tandis que sa capitale est Fredericton.
En 1969, le Nouveau-Brunswick a adopté la Loi sur les langues officielles qui a commencé à reconnaître le français comme langue officielle, avec l’anglais. Les Néo-Brunswickois ont le droit de recevoir des services du gouvernement provincial dans la langue officielle de leur choix. Environ 2⁄3 de la population sont anglophones et 1⁄3 sont francophones. Le Nouveau-Brunswick abrite la majeure partie de la région culturelle de l’Acadie et la plupart des Acadiens. La variété de français du Nouveau-Brunswick s’appelle le français acadien et on y trouve 7 accents régionaux.
Le Nouveau-Brunswick a d’abord été habité par des Premières Nations comme les Micmac et les Malécite. En 1604, l’Acadie, première colonie de la Nouvelle-France, est fondée avec la création de Port-Royal. Pendant 150 ans après, l’Acadie changea de mains à quelques reprises en raison de nombreux conflits entre la France et le Royaume-Uni. De 1755 à 1764, les Britanniques déportent en masse les Acadiens, un événement connu sous le nom de Grand Dérangement. Ceci, avec le traité de Paris, a solidifié l’Acadie en tant que propriété britannique. En 1784, suite à l’arrivée de nombreux loyalistes fuyant la Révolution américaine, la colonie du Nouveau-Brunswick est officiellement créée, la séparant de ce qui est maintenant la Nouvelle-Écosse. Au début des années 1800, le Nouveau-Brunswick prospérait et la population augmentait rapidement. En 1867, le Nouveau-Brunswick décide de se confédérer avec la Nouvelle-Écosse et la province du Canada (maintenant Québec et Ontario) pour former le Canada. Après la Confédération, la construction navale et l’exploitation forestière ont décliné, et le protectionnisme a perturbé le commerce avec la Nouvelle-Angleterre.
À partir du milieu des années 1900, le Nouveau-Brunswick était l’une des régions les plus pauvres du Canada, un fait éventuellement atténué par les paiements de transfert. En 2002, le PIB provincial était calculé comme suit: services (environ la moitié étant des services gouvernementaux et de l’administration publique) 43 %; construction, fabrication et services publics 24 %; location immobilière 12%; vente en gros et au détail 11 %; agriculture, foresterie, pêche, chasse, exploitation minière, extraction de pétrole et de gaz 5 %; transport et entreposage 5%. La plupart des entreprises et des médias de la province appartiennent à la société Irving. La production de la province en 2019 était de 38,236 milliards de dollars canadiens, soit 1,65 % du PIB du Canada.
Le tourisme représente 9 % de la population active, directement ou indirectement. Les destinations populaires incluent le parc provincial Hopewell Rocks, le parc national de Fundy, la côte magnétique, le parc national de Kouchibouguac et le parc international Roosevelt de Campobello.
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