Carte du métro de Charleroi, composé d’un anneau central et de plusieurs branches en étoiles. Le réseau est géré par la TEC Charleroi. Il existe 4 lignes de métro léger :
Le métro léger est en connexion avec les bus et les trains. La fréquence des passages par ligne est de 10 à 60 minutes, en fonction du nombre de clients potentiels.
Le métro de Charleroi est tout aussi célèbre pour les parties du système qui n’ont jamais été construites, partiellement construites ou entièrement achevées mais non ouvertes. Il a été conçu dans les années 1960 comme un réseau de train léger sur rail de 48 km, fonctionnant sur l’infrastructure du métro lourd, composé de huit lignes secondaires rayonnant à partir d’une boucle centrale au centre-ville. Cependant, une seule ligne (vers Pétria), une partie d’une autre ligne (vers Gilly) et les trois quarts de la boucle ont été effectivement construits et ouverts à la circulation, le tout de 1976 à 1996. Un autre embranchement vers la banlieue de Châtelet (Châtelineau) a été presque entièrement construit, au point d’installer des câbles électriques, des escaliers mécaniques et des signaux électriques encore fonctionnels dans les trois premières stations, mais n’a jamais été ouvert car le nombre de passagers serait trop faible pour justifier économiquement le personnel supplémentaire. Les coûts élevés de la construction, le déclin des industries traditionnelles de «cheminées» de Charleroi et la remise en question de la portée de l’ensemble du projet en proportion de la demande réelle sont cités comme des raisons pour lesquelles le plan initial n’a pas été réalisé.
La boucle centrale et la branche de Gilly jusqu’à Soleilmont ont été achevées en 2012, avec des fonds de la Banque Européenne d’Investissement. L’antenne de Gosselies a ouvert ses portes en tant que ligne de tramway au niveau de la rue en 2013. En juin 2021, il a été annoncé que 60 millions d’euros seraient alloués pour rénover et ouvrir la section intérieure de la ligne «fantôme» du Châtelet, achevée depuis longtemps mais jamais desservie, et l’étendre au nouveau développement hospitalier de la région.
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