Carte du comté de Flandre 1609

Le comté de Flandre était un territoire historique des Pays-Bas ou les Plats-Pays, historiquement aussi appelé Pays d’Embas.

A partir de 862, les comtes de Flandre font partie des douze premiers pairs du royaume de France. Pendant des siècles, leurs domaines autour des villes de Gand, Bruges et Ypres ont formé l’une des régions les plus riches d’Europe.

Baudouin Ier de Flandre et sa femme Judith de France

Jusqu’en 1477, la zone sous suzeraineté française était à l’ouest de l’Escaut et s’appelait «Flandre royale» (néerlandais : Kroon-Vlaanderen). En dehors de cela, les comtes, à partir du XIe siècle, détenaient des terres à l’est du fleuve comme fief du Saint Empire romain germanique : « Flandre impériale » ( Rijks-Vlaanderen). Faisant partie des Pays-Bas bourguignons à partir de 1384, qui avaient une relation complexe avec la France, l’ensemble du comté est tombé à l’Empire après la Paix de Madrid en 1526 et la Paix des Dames en 1529.

Ayant déjà beaucoup récupéré, en 1795, le reste – à l’intérieur des Pays-Bas autrichiens – fut également acquis par la France sous la Première République française. Résultant de la bataille de Waterloo de la même année, il passa au nouveau Royaume-Uni des Pays-Bas en 1815. L’ancien comté de Flandre, à l’exception de la Flandre française, est la seule partie du royaume français de la fin du Moyen Âge en dehors de la France actuelle (la Catalogne ayant été renoncée en 1258).

Si le territoire n’est pas précisément défini par des frontières nationales, il correspond de manière restreinte aux États actuels de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg, auxquels il faut ajouter une partie du nord de la France correspondant à l’ancienne région du Nord-Pas-de-Calais (parfois nommé « Pays-Bas français »), ainsi que la Basse-Rhénanie à l’ouest de l’Allemagne.

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