La carte ci-dessus montre la répartition linguistique du Canada bilingue.
Le gouvernement fédéral du Canada pratique le bilinguisme officiel, qui est appliqué par le commissaire aux langues officielles conformément à l’article 16 de la Charte canadienne des droits et libertés et à la Loi fédérale sur les langues officielles. L’anglais et le français ont un statut égal devant les tribunaux fédéraux, le Parlement et toutes les institutions fédérales. Les citoyens ont le droit, là où la demande est suffisante, de recevoir les services du gouvernement fédéral en anglais ou en français et les minorités de langue officielle ont la garantie d’avoir leurs propres écoles dans toutes les provinces et tous les territoires.
La Charte de la langue française de 1977 a établi le français comme langue officielle du Québec. Le Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue, compte une minorité acadienne francophone qui représente 33 % de la population. Il existe également des groupes d’Acadiens dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, sur l’île du Cap-Breton et dans le centre et l’ouest de l’Île-du-Prince-Édouard.
D’autres provinces n’ont pas de langues officielles en tant que telles, mais le français est utilisé comme langue d’instruction, dans les tribunaux et pour d’autres services gouvernementaux, en plus de l’anglais. Le Manitoba, l’Ontario et le Québec permettent que l’anglais et le français soient parlés dans les assemblées législatives provinciales, et les lois sont promulguées dans les deux langues. En Ontario, le français a un certain statut juridique, mais n’est pas entièrement co-officiel.
Il existe 11 groupes linguistiques autochtones, composés de plus de 65 langues et dialectes distincts.
Plusieurs langues autochtones ont un statut officiel dans les Territoires du Nord-Ouest.
L’inuktitut est la langue majoritaire au Nunavut et l’une des trois langues officielles du territoire.
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