Comme montré sur la carte des moyens de transport de Charleroi, au cœur d’un nœud autoroutier, ferroviaire et de voies hydrauliques très dense, la commune est idéalement desservie.
Réseau ferroviaire :
C’est au xix siècle que le réseau ferroviaire se développe à Charleroi, axé d’abord sur le transport des marchandises, dans le cadre du développement industriel du bassin charbonnier et sidérurgique. Au milieu du siècle, seul le canal Charleroi-Bruxelles permettait le transport des marchandises.
Les chemins de fer sont gérés par la société SNCB (à l’échelle de la Belgique). La gare principale de la ville est Charleroi-Sud.
La rénovation de la gare du Sud, entamée en 2005 et terminée en 2011, n’est peut-être pas terminée. Aujourd’hui, il est envisagé de couvrir l’accès nord dans le style Calatrava de Liège-Guillemins.
En plus de la gare de Charleroi-Sud, les autres gares et points d’arrêt moins importants de l’agglomération sont : Charleroi-Ouest et Lodelinsart sur la ligne 140 vers Ottignies, Marchienne-au-Pont sur les lignes 124/124 A vers Luttre et 112 vers La Louvière, les points d’arrêt de Roux sur les lignes 124/124 A vers Luttre, Marchienne-Zone sur la ligne 130 A vers Erquelinnes et Jeumont (France), Couillet sur la ligne 130 vers Namur.
Trafic des marchandises : le port Autonome de Charleroi (PAC), la plate-forme multimodale de Charleroi-Châtelet (MCC) et la gare à marchandises de Monceau.
Atelier ferroviaire : atelier d’entretien et de réparation du matériel de traction à Charleroi-Sud-Quai et atelier d’entretien et de réparation des wagons en gare à marchandises de Monceau.
Le plan ANGELIC de la SNCB prévoit de doter Charleroi d’un réseau express régional d’ici 2030, notamment via une collaboration plus intense entre la SNCB et la TEC. Le projet figure dans le plan de transport 2017 de la SNCB.
Transports en commun (TEC) :
Le métro léger (MLC) voit le jour dans les années 1960. Il est composé d’un anneau central et de plusieurs branches en étoiles. Le réseau est géré par la TEC Charleroi. Il existe 4 lignes de métro léger :
Le métro léger est en connexion avec les bus et les trains. La fréquence des passages par ligne est de 10 à 60 minutes, en fonction du nombre de clients potentiels.
Le réseau de bus est géré par le TEC Charleroi. Il existe de nombreuses lignes de bus qui permettent de voyager dans l’hinterland du grand Charleroi. D’autres lignes relient Charleroi à des localités plus éloignées : le bus 365 vers Bruxelles, le bus 109a vers Chimay, le bus 451 vers Couvin. Le bus direct A relie la gare de Charleroi-Sud à l’aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud.
Réseau routier :
Le R9 de Charleroi : C’est un anneau de 5,6 km de voies routières souterraines ou aériennes qui permet de désengorger le centre-ville et d’y fluidifier la circulation. Parcouru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, il rejoint au nord l’autoroute A54. Sa construction entamée en 1971 s’est étalée sur cinq ans et a lacéré trois quartiers de Charleroi : Bosquetville, la Broucheterre et la Villette.
Le R9 est relié :
Le R9 comporte six sorties :
Il emprunte 2 tunnels :
Les premiers travaux de rénovation (charpentes métalliques, asphalte, remplacement de travées) et de modernisation (glissières de sécurité) ont commencé le 22 septembre 2014.
Le R3 : C’est le grand ring de Charleroi construit en 1988. Il dessine, au sud de l’autoroute, une demi-boucle de 32 kilomètres raccordée à la E42, à hauteur de Gouy à l’ouest et de Heppignies à l’est.
Il comporte un tunnel (Hublinbu) et quinze entrées/sorties vers :
Deux autoroutes concernent Charleroi :
Transport fluvial :
Deux voies navigables :
Transport aérien :
La ville possède son propre aéroport, dénommé aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud (en anglais Brussels South Charleroi Airport, en abrégé BSCA) ; il est le deuxième aéroport du pays pour le nombre de passagers transportés. Situé à Gosselies, il n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bruxelles.
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