Carte de l’agglomération de Bruxelles

Carte de l’aire urbaine de Bruxelles composée de de l’agglomération métropolitaine et de l’arrière-pays environnant orienté spatialement, socialement et économiquement vers la capitale. Au sein de cet espace, au-delà des limites administratives, la communauté urbaine forme une unité fonctionnelle en termes de vie, de travail, de commerce, d’éducation, de bien-être, d’expérience culturelle et de détente.

Vue satellite de l'agglomération bruxelloise

Reliés au centre historique de la ville — le Pentagone — des quartiers urbains densément peuplés ont vu le jour au XIXe siècle à Schaerbeek, Laeken et Saint-Gilles. Avec 16 autres communes, elles forment la ville-centre, qui correspond à peu près à la Région de Bruxelles-Capitale. Le noyau résidentiel urbain se poursuit dans la périphérie de la ville, qui se compose de vieilles villes et de villages qui ont fusionné avec la ville en expansion au cours du XXe siècle, comme Vilvorde, Zaventem, Hal et Waterloo. Environ 1,4 million de personnes vivent dans cette agglomération morphologique. La zone extérieure de la ville – la banlieue – a des habitations et des espaces verts plus dispersés et comprend des banlieues telles que Cortenbergh, Asse et Wavre. L’ensemble de la région urbaine compte environ 1,8 million d’habitants, ce qui en fait la plus grande du pays.

L’agglomération morphologique – en tenant compte de la continuité du bâti – s’étend sur les trois régions belges : l’ensemble de Région de Bruxelles-Capitale, et des parties de la Région flamande et la Région wallonne.

La commune de Braine-l'Alleud au sud de l'agglomération de Bruxelles

La zone résidentielle urbaine de Bruxelles selon Statbel comprend les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale (Anderlecht, Auderghem, Berchem-Sainte-Agathe, Bruxelles, Etterbeek, Evere, Forest, Ganshoren, Ixelles, Jette, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Uccle, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre), les six communes à facilités (Kraainem, Drogenbos, Linkebeek, Rhode-Saint-Genèse, Wemmel et Wezembeek-Oppem) et onze autres communes de la périphérie bruxelloise, neuf communes du Brabant flamand (Zaventem, Beersel, Dilbeek, Grimbergen, Hal, Machelen, Leeuw-Saint-Pierre, Tervuren et Vilvorde), et deux du Brabant wallon (Waterloo et Braine-l’Alleud). Ce qui fait un total de 36 communes.

L’agglomération morphologique couvre également des parties des communes de Braine-le-Château, Lasne, Asse, Meise et Steenokkerzeel. Étant donné que moins de la moitié de la population de ces communes vit dans la zone résidentielle centrale, elles ne sont en général pas considérées comme des communes de l’agglomération.

Jodoigne (à environ 40 km au sud-est du centre de Bruxelles) est une commune de banlieue

Cette liste de communes peut néanmoins varier selon la définition choisie, avec un nombre de communes (en 2001) oscillant entre 31 et 41.

L’agglomération se prolonge par la banlieue de Bruxelles. Cette dernière contient la totalité de la ceinture verte de Bruxelles mais se prolonge au-delà sur six des dix provinces belges.

La Région flamande a élaboré un plan d’aménagement territorial pour la périphérie flamande autour de Bruxelles qui doit orienter l’urbanisation tout en protégeant la ceinture verte et le caractère néerlandophone de la région. La croissance rapide de la ville a été un facteur important de la francisation, rendant la question linguistique difficile à débattre du développement urbain de Bruxelles et de son arrière-pays. Les communes concernées par ce plan d’aménagement territorial sont Beersel, Drogenbos, Leeuw-Saint-Pierre, Dilbeek, Asse, Wemmel, Grimbergen, Vilvorde, Machelen, Zaventem, Kraainem, Wezembeek-Oppem et Tervuren. Rhode-Saint-Genèse et Linkebeek ont ​​été retirés de la liste pendant la phase de développement.

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