Carte climatique du Burkina Faso

Le pays se caractérise par l’alternance d’une saison humide et d’une saison sèche. La saison humide débute de façon progressive entre mai et juin, mais sa fin intervient de façon brutale entre la fin du mois de septembre et la mi-octobre. La pluviométrie est caractérisée par de fortes variabilités interannuelles et spatio-temporelles. Elle présente depuis une quarantaine d’années, une tendance à la baisse une diminution des pluies supérieures à 40 mm.

Carte de migration des isohyètes au Burkina Faso de 1931 à 2010.

Du Nord au Sud, on distingue globalement trois grandes zones climatiques : i) la zone sahélienne au Nord avec une pluviométrie inférieure à 600 mm, ii) la zone nord-soudanienne, comprise entre 11°30′ et 14° latitude Nord, avec une pluviométrie variant entre 600 et 900 mm, iii) la zone sud-soudanienne, située au Sud de 11°30′ latitude Nord, avec une pluviométrie comprise entre 900 et 1200 mm. Près de 65% du pays se trouvent entre les isohyètes 500 mm et 800 mm.

On observe à l’heure actuelle une tendance à l’aridification du climat au Nord, par une diminution de la période de croissance végétale de 20 à 30 jours et le déplacement des isohyètes de 100 mm vers le Sud par rapport aux années 60.

La réduction notée dans les volumes de précipitation s’accompagne d’une sensible élévation des températures. Par ailleurs, les forts taux d’évaporation enregistrés dans le pays constituent une contrainte majeure à la gestion des ressources en eau, notamment celles des plans d’eau, généralement peu profonds (3-5 m). En effet, les taux d’évaporation annuelle varient de 2356 mm au Sud et (BoboDioulasso) à 3020 mm au Nord (Dori).

© 2024